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Vers un milieu de travail sain et sécuritaire dans le secteur automobile

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Plusieurs gestionnaires d’ateliers et de concessions automobiles ainsi que leurs fournisseurs se sont retrouvés lors de ce colloque. Source : Michel Beaunoyer

C’est le 28 mars qu’a eu lieu, à Saint-Hyacinthe, la 42e édition du colloque annuel d’AutoPrévention, sous le thème « Prévenir c’est Agir ».

Durant toute la journée, les participants ont pu obtenir des conseils de spécialistes pour réduire le risque à la source, tout en profitant des témoignages d’entrepreneurs du secteur automobile qui ont partagé leurs bonnes pratiques en matière de prévention des risques sur la santé et la sécurité en milieu de travail.

Un panel de travailleurs et de gestionnaires d’entreprises du secteur a permis de constater que la sécurité repose sur le partage d’une culture de sécurité. Concrètement, un programme de prévention doit impliquer tous les travailleurs de l’entreprise, et les gestionnaires doivent favoriser la communication. Trop souvent, un mur s’érige entre la direction et les travailleurs lorsqu’il est question de prévention. L’identification des risques est un travail d’équipe. Les dirigeants devraient également donner l’exemple en respectant eux-mêmes les consignes de sécurité, ont souligné les panélistes.

Un des points soulevés par le panel est le danger que représente l’arrivée des véhicules électriques dans les parcs automobiles et les baies de service. La solution repose sur une approche collective, basée sur la formation et l’établissement de règles de sécurité spécifiques. Les participants ont également mentionné qu’il est conseillé d’organiser une rencontre d’équipe en prévision de chaque période de pointe saisonnière.

Des professionnels de l’industrie ont expliqué comment ils gèrent la sécurité de leurs travailleurs. Source : Michel Beaunoyer

Des coûts directs et indirects

Par la suite, Jessica Dubé, chercheuse à l’Institut de recherche Robert Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST), a expliqué les coûts cachés associés aux lésions professionnelles.

Elle a précisé qu’un accident de travail, qu’il entraîne des lésions permanentes ou non, engendre des coûts directs, mais impacte également l’ensemble de l’équipe, y compris les travailleurs qui n’ont pas été touchés par l’événement. De plus, la réputation de l’entreprise peut en souffrir, et le climat de travail peut en être affecté pour longtemps.

Avec cet éclairage, elle a démontré que l’investissement dans un programme de santé et de sécurité au travail est rentable pour les entreprises du secteur automobile. Elle recommande aux gestionnaires de prendre le temps de réaliser une analyse des risques pour mettre en place une approche de prévention, qui s’avère moins coûteuse que de gérer les accidents et leurs conséquences humaines et financières.

Les équipements mobiles

Trois conseillers en santé et sécurité au travail d’AutoPrévention ont ensuite abordé l’importance d’être conscient des risques associés à la circulation des véhicules dans et autour de l’entreprise. L’accent a été mis sur les équipements mobiles qui présentent des angles morts, tant dans leur opération que dans l’organisation de la prévention.

Comme l’ont constaté ces experts durant cet atelier spécialisé, ces équipements sont liés à un grand nombre d’accidents sur les lieux de travail. Qu’il s’agisse d’un chariot élévateur ou d’une chargeuse sur roues, ces véhicules représentent souvent des risques sous-estimés ou non perçus, puisque leurs déplacements font partie des habitudes.

La directrice générale d’AutoPrévention, Sylvie Malette, a ouvert le colloque. Source : Michel Beaunoyer

Tirer des conclusions et agir

Un atelier a expliqué comment construire une enquête après un événement malheureux et en tirer les conclusions nécessaires pour éviter qu’il ne se reproduise. L’exercice était axé sur une mise en contexte où les participants devaient compléter un rapport d’accident fictif, leur permettant d’identifier les circonstances et, plus important encore, de mettre en place des mesures de sécurité pour s’assurer que l’accident ne se reproduise pas. Un constat sans suivi accompagné par une échéancier n’a aucune efficacité.

En conclusion du colloque, la DR Marie-France Marin, a abordé la question du stress et de son impact sur la mémoire humaine. Elle a vulgarisé les effets du stress constant sur la santé et leurs origines, liées au manque de contrôle sur une situation, son imprévisibilité, sa nouveauté ou lorsque l’on sent que notre égo est menacé. Un de ses conseils est de s’accorder une marge dans le temps, certains évènements fortuits peuvent compliquer la réalisation de certaines tâches prévues. Mme Marin a mentionné, toutefois, qu’une saine dose de stress, sans excès, est un outil qui favorise la performance.

Mentionnons finalement que dans le cadre de ce colloque, une douzaine de fournisseurs de services et d’équipements de sécurité étaient accessibles aux participants pour discuter des solutions qu’ils offrent aux entreprises du secteur automobile.

Catégories : Éditorial, Mécanique
Étiquettes : AutoPrévention

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