Le gouvernement du Québec offre plusieurs outils pour aider les entreprises d’ici à dénicher à l’étranger les talents dont ils ont besoin.
Lors d’un webinaire organisé par le CSMO-Auto le 29 septembre, des représentants du ministère de l’Immigration, Francisation et Intégration (MIFI) et du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) ont expliqué les différents services offerts aux entreprises.
Comme l’expliquait en introduction Danielle LeChasseur, directrice générale du CSMO-Auto, la pénurie de main-d’œuvre frappe durement le secteur automobile.
« Plusieurs gestionnaires ont déjà entrepris des démarches de recrutement à l’étranger et d’autres considèrent le faire. »
Dans ce contexte, le CSMO-Auto souhaitait aider les employeurs de l’industrie des services automobiles à mieux connaître les services offerts par le MIFI et le MTESS en ce qui concerne ce type de recrutement.
Entrevues à distance
Les représentants du MIFI ont parlé de leurs services spécialisés en recrutement et des missions organisées à l’étranger pour trouver des travailleurs pour nos entreprises.
Les entreprises du secteur automobile peuvent s’y inscrire.
Même à distance, des représentants du Ministère peuvent encadrer la démarche en triant les candidats et en organisant des entrevues par vidéoconférence.
Ces travailleurs immigrants temporaires peuvent travailler pour un employeur prédéterminé pour une période de deux ans, renouvelable.
Il pourra ensuite entreprendre une démarche d’immigration en bonne et due forme.
Soulignons que le recrutement d’un travailleur étranger est une opération qui demande un délai d’environ six mois.
Ce ministère offre aussi des ressources très intéressantes pour la préparation et l’intégration du travailleur.
Un conseiller peut ainsi aider l’entreprise à préparer son offre d’emploi. Et sur le terrain, il pourra valider le sérieux d’un candidat.
La francisation, la préparation des candidats retenus à nos réalités régionales, linguistiques et culturelles font aussi partie des services offerts.
Bref, si les besoins de l’entreprise en matière de ressources humaines doivent être bien analysés, le travailleur qui quitte son pays pour venir prêter main-forte à nos entreprises mérite un soutien.
Cet accompagnement est aussi à l’avantage de l’entreprise puisqu’un accueil bien préparé facilite la rétention du nouvel employé.
« Nous sommes là pour aider les entreprises à préparer l’arrivée du travailleur étranger, mais nous n’allons pas laisser cette personne à elle-même, sans ressources », a expliqué Alexandre LeBlanc du MIFI.
Analyser les besoins
Le ministère du Travail est complémentaire dans son offre.
De ce côté, avant de considérer le recours à la main-d’œuvre étrangère, les conseillers du MTESS s’intéresseront à développer un plan de ressources humaines avec l’entrepreneur.
Ensuite, un plan d’intervention pourra être mis en place.
La recherche des ressources manquantes peut ensuite s’appuyer sur une analyse du marché du travail selon la région et la nature du poste.
Et si le recrutement international s’impose alors, l’entrepreneur saura exactement ce qu’il doit offrir pour se rendre attirant.
Mentionnons finalement qu’il est possible de faire profiter à ce nouvel employé des programmes de formation professionnelle lui permettant d’aller chercher des habiletés techniques lui manquant à son arrivée.
Comme le livrait Danielle LeChasseur en conclusion, ces deux ministères offrent plusieurs ressources dont les entreprises du secteur automobile peuvent tirer avantage.
« Les ressources sont là, informez-vous et profitez-en. »
L’adresse www.quebec.ca/services-quebec, sous l’onglet entreprises, est votre porte d’entrée sur les services offerts en ressources humaines par les deux ministères ayant participé au webinaire.
Rappelons que le CSMO-auto (www.csmo-auto.com) demeure une ressource riche et dynamique d’information en matière de recrutement.