Dans notre monde post-pandémique, nous devrons travailler davantage pour surmonter de nouveaux défis.
La pandémie a fait surgir une multitude de défis pour l’industrie automobile et les propriétaires d’entreprise : pénuries de pièces et de puces, fermetures d’usines, retards de livraison n’en sont que quelques exemples.
Du côté des ressources humaines, dénicher et retenir les meilleurs talents pourrait devenir plus difficile que jamais.
Une nouvelle étude de l’Organisation mondiale de la santé a attiré mon attention. Selon celle-ci, les personnes travaillant plus de 55 heures par semaine sont plus sujettes aux accidents vasculaires cérébraux ou aux maladies du cœur que celles travaillant 40 heures par semaine.
Bien qu’elle soit digne d’intérêt, cette étude n’a vraiment suscité mon intérêt qu’après la lecture d’un reportage de Global News évoquant la possibilité d’une « flambée de démissions », les travailleurs n’étant peut-être pas disposés à revenir à une « nouvelle normalité ».
Ce reportage illustre comment la pandémie nous a don- né le temps de prendre du recul et de réfléchir à ce qui compte vraiment pour nous. Si certains employés sont impatients de retourner au bureau, d’autres pourraient dé- cider de donner une tout autre orientation à leur vie.
L’article de Global News offrait le conseil suivant aux employeurs : communiquez clairement les changements qui vont s’opérer dans les conditions de travail ainsi que la façon dont les attentes vont évoluer dans la « nouvelle normalité ».
Bien traiter son personnel
Le constat est simple : lorsque vous rappellerez votre personnel après la pandémie, et que vous les aiderez à s’adapter à la « nouvelle normalité », vous devrez peut-être redoubler d’efforts pour garder les bons employés dans vos rangs.
Rob Ingram, dont vous pouvez lire la chronique sur Autosphere.ca, souligne cet élément important.
« Dans notre industrie, il n’a jamais été aussi important de trouver les bonnes personnes, mais aussi de leur offrir un bon salaire, de bons avantages sociaux et des possibilités d’avancement. »
La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas forcément difficile de faire cet « effort supplémentaire » pour retenir les bons employés. Comme le mentionne M. Ingram, il s’agit d’offrir un salaire et des avantages sociaux décents, un plan de carrière, une semaine de travail raisonnable et de communiquer ouvertement.
Voilà une « nouvelle normalité » sur laquelle nous pouvons tous nous entendre.