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S’approprier les capteurs de pression

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Il est maintenant possible d’obtenir un analyseur et des capteurs de remplacement à prix raisonnable qui serviront sur le presque totalité des véhicules. PHOTO Les Équipements Qué-Mont

À leur arrivée sur le marché au tournant des années 2000, les capteurs de pression étaient de véritables cauchemars pour les ateliers. Plus aujourd’hui.

Presque la totalité des véhicules sont maintenant dotés, d’origine, de ces capteurs qui indiquent à l’automobiliste qu’un de ses pneus est dégonflé.

Un pneu en manque d’air ou d’azote va évidemment provoquer une augmentation de la consommation de carburant, mais peut aussi être à l’origine d’une perte de contrôle.

Ce petit appareil, communément appelé TPMS fait tellement partie intégrante des systèmes de sécurité que les autorités américaines l’ont rendu obligatoire. Ce n’est pas le cas ici.

De mauvais souvenirs

Chose certaine, à l’origine, les garagistes ont été échaudés par cette technologie dont la fiabilité et la facilité d’entretien et de remplacement n’avaient pas été établies.

« Mais il ne faut pas rester sur cette première expérience amère, conseille Alexandre Mc Cabe, directeur des ventes chez Cantin Distribution. La plupart des problèmes de qualité ont été réglés et on peut aujourd’hui travailler avec des équipements du marché secondaire. Les centres de pneus peuvent s’occuper de 98 % des véhicules de leurs clients. »

Alexandre Mc Cabe, directeur des ventes pour Cantin Distribution. PHOTO Cantin Distribution

Même son de cloche chez Les Équipements Qué-Mont où Serge Desjardins, représentant des ventes, qui affirme que les ateliers indépendants et centres de pneus doivent s’approprier les TPMS et éviter d’en confier le remplacement ou la programmation aux concessionnaires.

« Gérer ces capteurs c’est le prolongement naturel des compétences technologiques pour un atelier qui travaille quotidiennement sur le diagnostic électronique. »

Serge Desjardins, représentant des ventes chez Les Équipements Qué-Mont. PHOTO Les Équipements Qué-Mont

Deux technologies

Il existe en ce moment deux approches en gestion de la pression des pneus. La première, de moins en moins fréquente, ne repose pas sur un capteur de pression, mais va plutôt analyser la rotation des roues.

Si, sur le même essieu, une roue tourne plus vite que l’autre, c’est qu’elle est dégonflée. Mais cette technologie est moins précise et plus lente.

L’autre technologie repose sur les capteurs TPMS, installés sur les valves des pneus, qui envoient continuellement un signal de pression à l’ordinateur de bord. Si la pression est inférieure ou supérieure de 15 % à 20 % de la norme pour le type de pneu, un voyant lumineux l’indiquera dans le tableau de bord.

Sur les véhicules plus sophistiqués, l’automobiliste verra même quel pneu a besoin d’attention à cause de sa pression, voire sa température trop élevée. Soulignons que certains modèles de voitures ne fonctionneront pas si des capteurs de pression ne sont pas installés et activés.

Dans l’atelier

En moyenne, un capteur de pression aura une durée de vie de trois à sept ans, à moins d’un bris. Impossible de simplement changer la pile, tout le capteur doit être remplacé en cas de pièce défectueuse.

« Le processus de vérification des capteurs est simple et devrait être effectué à chaque visite, explique M. McCabe. On entre le modèle et l’année selon le constructeur dans l’analyseur et on suit les étapes qui vont indiquer de vérifier chaque roue dans la séquence. En interrogeant le capteur, il nous dira si le pneu est mou ou s’il a besoin d’être remplacé, s’il n’y a pas de signal. »

Il recommande fortement de faire la vérification de tous les capteurs avant le remplacement saisonnier des roues afin de se protéger si un client se plaint d’un problème après sa visite.
Les capteurs vierges proposés pour le marché secondaire peuvent être programmés pour la vaste majorité des véhicules.

Finie l’époque où il fallait les remplacer par des pièces d’origine. Il ne s’agit, en cas de remplacement, que d’effectuer un réapprentissage afin que le système reconnaisse le nouveau capteur.

Parfois, pour réactiver le capteur, il faut brancher l’analyseur dans le port OBD2 de la voiture.

« Si le capteur n’est pas synchronisé, la voyant va rester visible, mentionne M. Mc Cabe. Il faut aussi faire un essai routier pour le réactiver. »

Il mentionne que des problèmes surviennent parfois sur les systèmes plus avancés lors de la permutation des roues alors qu’il ne sait plus sur quelle roue se situe le problème.

Ce spécialiste recommande d’utiliser un analyseur spécifiquement conçu pour les capteurs de pression, idéalement doté d’un branchement OBD2.

« Avant l’appareil était coûteux, mais aujourd’hui, les fournisseurs vont en offrir un, gratuitement, incluant une année ou deux de mise à jour, à l’achat d’un certain volume de capteurs de remplacement. Mais je recommande de s’approvisionner toujours avec la même marque de capteurs, livrés avec l’appareil, pour réduire les problèmes potentiels. »

Selon lui, remplacer un TPMS est l’histoire d’une dizaine de minutes pour un technicien aguerri.

Ce coffret présente les outils nécessaires au remplacement des TPMS. PHOTO Cantin Distribution
Un service à offrir

Pour Serge Desjardins, tous les centres de pneus doivent avoir les équipements et les connaissances pour faire la vérification et le remplacement de TPMS, mais il va plus loin.

« Bien des clients ont un ensemble de pneus d’hiver qu’ils souhaitent voir monté sur des jantes. Souvent, ils ne voudront pas de capteurs de pression sur ces roues, parce qu’ils n’y pensent pas ou ne veulent pas de frais supplémentaires. »

« Quand on pense au montant qu’ils payent pour avoir de belles voitures avec tous les équipements de sécurité c’est une erreur, selon moi, de ne pas prendre quelques minutes pour leur expliquer que pour quelques centaines de dollars ils profiteront en toutes saisons de cet important équipement de sécurité. Des pneus neufs, de belles jantes de remplacement, mais sans TPMS, pour moi, c’est un non-sens. Il faut que la personne au comptoir l’offre systématiquement. »

Selon lui, bien s’équiper pour gérer les capteurs de pression demandera un investissement de moins de 1000 $ pour l’atelier.

Cela comprend les capteurs de remplacement, un analyseur souvent gratuit et un ensemble d’outils simples permettant le remplacement des pièces. Un investissement rapidement rentabilisé quand on sait offrir le service.

« Il faut que les techniciens s’approprient ces processus de diagnostic et de remplacement, explique M. Desjardins. Avec la pratique, ils vont atteindre une vitesse de croisière. L’atelier pourra alors établir un prix moyen et facturer en conséquence. Bien géré, c’est un poste de profit intéressant et surtout, c’est un service important à offrir au client. Les réfractaires devraient oublier les problèmes du passé et s’y intéresser dès maintenant. »

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