Des plans de match détaillés sont essentiels pour que les ateliers soient prêts à accueillir les véhicules électriques.
Service Auto Speedy est une marque canadienne emblématique qui célèbre ses 66 ans d’existence en 2022. Acquise par Réseau Fix en 2016, Speedy a subi une transformation majeure, faisant entrer cette franchise bien connue dans le 21e siècle et à l’avant-garde de l’industrie de la réparation automobile.
Comme la technologie automobile continue d’évoluer rapidement, Speedy a suivi le rythme, réinventant ses opérations tout en étant farouchement fier de son héritage. Au cœur de cette transition vers l’avenir, le réseau voulait s’assurer d’équiper les partenaires franchisés de Speedy avec les outils, la formation et l’investissement pour entretenir efficacement les véhicules électriques (VÉ).
Les ventes de VÉ augmentent de façon constante au Canada, grâce à une visibilité accrue dans les médias et à une série de mesures incitatives offertes par les gouvernements fédéral et provinciaux. Pourtant, de nombreux fournisseurs de services sont encore en train d’apprendre comment entretenir et réparer ces véhicules.
Bert Gregory, directeur des opérations de Service Auto Speedy, explique que les centres de service doivent considérer les principes fondamentaux des VÉ de la même manière qu’ils l’ont fait avec les changements et les nouvelles technologies dans le passé. « Il n’y a pas de quoi avoir peur, affirme-t-il. « Nous l’avons déjà vu à de nombreuses reprises, qu’il s’agisse du passage du carburateur à l’injection de carburant, de l’introduction de freins antiblocage, de systèmes de contrôle de la traction et de la stabilité, de diagnostics embarqués avancés ou de groupes motopropulseurs hybrides. »
Changement positif
Selon M. Gregory, il est important que les propriétaires et les gestionnaires d’ateliers Speedy, ainsi que leur personnel considèrent ce changement de façon positive. Il s’agit d’une occasion d’apprendre et de développer de nouvelles compétences, de cultiver de nouveaux clients et d’ajouter de nouveaux revenus à l’entreprise.
« Élaborez un plan et impliquez vos employés pour qu’ils sachent que vous pensez à l’avenir et envisagez d’assurer le service et l’entretien des VÉ », explique-t-il.
De plus, il est important que les ateliers définissent les besoins en formation pour entretenir et réparer correctement les VÉ. Il s’agit notamment d’élaborer des procédures de sécurité efficaces pour travailler sur les systèmes électriques à haute tension et les composants connexes, et de s’assurer que tous les employés de l’atelier – pas seulement les techniciens – comprennent les exigences de sécurité et les ÉPI nécessaires pour entretenir ces véhicules.
Si la formation est un aspect essentiel de la préparation à l’entretien des VÉ, les investissements en équipement le sont tout autant. « Appliquez le même processus avec votre équipement qu’avec votre personnel, soutient M. Gregory. Évaluez votre équipement actuel et si l’un d’entre eux approche de la fin de sa vie utile, remplacez-le par un équipement capable de répondre aux exigences des VÉ. » Un bon exemple est l’installation de nouveaux ponts élévateurs qui sont conçus pour soulever les VÉ et peuvent s’adapter aux exigences uniques en matière de blocs de batteries et de charge.
M. Gregory ajoute qu’il s’agit d’une bonne occasion pour voir si le personnel adhère à la stratégie VÉ de l’atelier et de faire des ajustements, au besoin.
Considérations pratiques
Si, en théorie, la création d’un bâtiment ou d’un atelier distinct dédié aux véhicules électriques est le scénario idéal, la réalité est que de nombreux centres de service ne disposent pas de l’espace ou des ressources nécessaires pour mettre en place une installation autonome pour la réparation des VÉ.
Par conséquent, dans de nombreux cas, ils entretiendront côte à côte des VÉ et des véhicules à moteur conventionnels, ce qui nécessite une planification et une réflexion minutieuses afin d’éviter de multiples problèmes, sans parler des catastrophes potentielles.
« Vous devez penser à toutes les possibilités qui peuvent se présenter dans l’environnement de travail, explique M. Gregory. Pensez aux activités quotidiennes d’un atelier et à la façon dont elles évoluent au cours de la journée ou de la semaine. Il faut éviter que des employés travaillent sur des véhicules pour lesquels ils ne sont pas formés. » Cela s’applique non seulement aux employés et aux techniciens eux-mêmes, mais aussi aux outils qu’ils utilisent.
« Vous ne voudriez pas qu’un technicien qui entretient des véhicules à combustion interne utilise des outils non isolés sur un VÉ. » Pour éviter de tels accidents sur le lieu de travail, M. Gregory conseille de former l’ensemble du personnel et de mettre tous les outils aux normes des VÉ afin d’éviter tout piège potentiel.
Attirer la clientèle VÉ
En plus de s’assurer que votre atelier soit équipé pour accueillir des VÉ, il faut également inciter les propriétaires de ce type de véhicule à vous visiter.
M. Gregory note qu’un moyen efficace d’y parvenir est de commercialiser la compétence VÉ auprès de vos clients existants. « Ils sont déjà vos clients, et ils pourraient très bien conduire des VÉ éventuellement. » Par conséquent, pourquoi ne pas préparer le terrain en faisant la publicité de vos services pour VÉ dès maintenant ? En agissant ainsi, les ateliers Speedy peuvent sensibiliser leurs clients aux services pour véhicules électriques qu’ils offrent, de sorte que lorsque les clients se procurent un VÉ, ils ont la certitude que leur sympathique atelier de quartier continuera à répondre à tous leurs besoins en matière d’entretien automobile, quel que soit le système de propulsion de leur véhicule.
De plus, à mesure que l’adoption des VÉ se généralise, il faudra établir des normes de certification spécifiques pour garantir la compétence technique des techniciens qui travaillent sur ces véhicules, affirme M. Gregory. Les centres de service comme ceux du réseau Service Auto Speedy peuvent tirer un grand avantage de la publicité sur la certification et les compétences de leurs techniciens qui travaillent sur les VÉ. « Cela renforcera la confiance des clients actuels, en plus d’attirer de nouveaux clients. En fin de compte, des investissements judicieux dans la formation, les outils et les procédures d’entretien et de réparation des VÉ permettront aux établissements Speedy d’assurer leur pérennité », conclut-il.
Les véhicules électriques sont là pour rester et, tôt ou tard, les ateliers devront modifier leurs infrastructures afin de pouvoir entretenir ces machines complexes, plutôt que de regarder le train passer. En route vers le futur !