Durant la pandémie notre industrie de l’après-marché au même titre que les services de santé, l’industrie alimentaire et le transport, a été reconnue comme un service essentiel, pas de réparation, pas de transport, pas de nourriture ou de produits pour les consommateurs.
Mon implication dans l’AIA m’oblige à analyser tout ce qui touche notre secteur, afin qu’il puisse conserver ses droits à offrir des services de proximité et garder les véhicules en bonne condition sur nos routes et ce dans toutes les régions.
Il y a déjà aujourd’hui dans vos ateliers, des types de travaux pour lesquels l’information n’est pas disponible, ce qui vous empêche d’entretenir et de réparer les automobiles. C’est pour cette raison que l’Association pousse les gouvernements fédéraux et provinciaux à créer une loi sur cet accès fondamental pour l’avenir des milliers d’ateliers indépendants qui offrent des services de proximité aux consommateurs québécois.
Une cause qui avance
Nous devons dire merci à Brian Masse, représentant NPD de la circonscription de Windsor en Ontario, pour le dépôt récent de la loi C-231 au Parlement fédéral, qui encadre la concurrence dans la réparation automobile.
Je vous encourage à lire le texte qui résume bien notre position et je vous invite à en discuter avec vos employés. Ils sont aussi visés par l’avenir de notre secteur d’activité, tout comme vos amis, car c’est tous ensemble, que nous pouvons changer les choses.
L’avancée du secteur
Dans un autre ordre d’idées, je tiens à souligner ici le bel exemple que représente le programme Compétences VÉ, permettant à nos techniciens de maîtriser l’entretien et la réparation des véhicules électriques qui se présentent maintenant aux portes de nos ateliers. Ce programme québécois, qui représente une première en Amérique du Nord, remettait d’ailleurs ses premiers certificats la semaine dernière. Vous pouvez lire la couverture de cette belle réalisation ici.
Pour moi, ce programme est l’illustration parfaite d’un secteur qui sait construire des alliances et des partenariats, notamment avec les CPA et le CSMO-Auto, pour donner aux ateliers du secteur secondaire automobile les outils nécessaires pour relever les défis de l’avenir. En effet, il faut être en mesure d’offrir à la population une alternative ; un atelier indépendant et de proximité, compétent et bien équipé qui va s’occuper de leurs voitures électriques et hybrides avec professionnalisme.
Je ne dirais jamais assez à quel point la Division du Québec de l’AIA Canada considère névralgique pour la pérennité de notre secteur d’investir sans relâche dans la formation technique de notre personnel. Les technologies, qu’elles touchent l’électrification des transports ou l’accélération des systèmes avancés d’aide à la conduite représente un défi que nous saurons relever. L’histoire de notre secteur le démontre bien.
Mario Comtois, président de la division du Québec de l’AIA Canada, est directeur général de Carrus. Il œuvre dans le secteur depuis plus de 40 ans et tient à en partager sa passion.