Il existe 163 organismes communautaires dans toutes les régions du Québec dont le mandat est d’accueillir et d’intégrer les personnes immigrantes.
Comme l’expliquait Émilie Bouchard du ROSINI dans le cadre d’un webinaire organisé par le CSMO-Auto le 30 novembre, tous ces organismes sont regroupés à la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées ou immigrantes (TCRI). Si ces organismes visent en premier lieu à offrir tous les services possibles pour une bonne acclimatation de ces nouveaux arrivants, il peut être intéressant pour les entrepreneurs du secteur automobile de se rapprocher de leurs organismes locaux pour dénicher de nouveaux employés.
Le ROSINI, par exemple, a pour mission de favoriser l’intégration au marché du travail des nouveaux immigrants. Ce réseau permet aux immigrants d’obtenir de l’aide pour préparer leur accès au marché du travail. « À ce niveau nous travaillons aussi à arrimer ces personnes à des réseaux d’employeurs et nous œuvrons en collaboration avec les entreprises, a mentionné Mme Bouchard. Je vous invite à prendre contact avec les organismes de votre région pour favoriser ce jumelage. »
Des subventions salariales
Les entreprises du marché secondaire automobile auraient aussi intérêt à jeter un œil sur ce que le programme PRIIME peut leur offrir en matière de subventions salariales pour les travailleurs immigrants. Plusieurs conditions doivent être satisfaites, mais cette aide financière peut soutenir l’intégration et la formation de ces travailleurs. Ce programme est offert par Services Québec par le truchement de leurs services aux entreprises.
Les ateliers de services automobiles ou encore les magasins de pièces situés hors des grands centres urbains peuvent aussi s’adresser au RORIQ, qui regroupe les organismes dont la mission est la régionalisation de l’immigration. Ici aussi, les organismes locaux peuvent soutenir les immigrants qui veulent s’installer en région à trouver à se loger et un emploi.
« Bref, construisez des liens avec ces organismes dans votre région », concluait Mme Bouchard. Cette approche n’est pas la solution magique à la pénurie de travailleurs, mais elle apparaît comme une avenue complémentaire à explorer. D’autant qu’il y a derrière ces réseaux d’organismes, une cause humanitaire à soutenir.