C’est le 17 septembre qu’avait lieu le congrès de l’ARPAC à Drummondville, réunissant une centaine de participants.
Pour les recycleurs membres de l’Association des recycleurs de pièces d’autos et camions (ARPAC) le plaisir de renouer avec des collègues était évident.
Les recycleurs de pièces d’autos et de camions ont pu discuter de plusieurs dossiers d’importance durant la rencontre animée par le président et directeur-général de l’association, Simon Matte, et le président du Conseil d’administration, Pierre Robitaille. « Nos membres réalisent l’importance de notre association aux yeux de tous les membres de l’industrie automobile, mais aussi auprès des instances gouvernementales, a expliqué Simon Matte. Nous valorisons 200 000 véhicules par année et cela représente une offre très intéressante pour les consommateurs surtout aujourd’hui, dans un contexte de rareté des pièces de remplacement. Nous voyons aussi une hausse constante d’utilisation de pièces usagées dans les réparations de carrosserie, signe de notre bonne relation avec les assureurs. »
Accompagner ses membres
M. Matte mentionne que l’ARPAC poursuivra son accompagnement de ses membres dans le virage technologique. L’informatisation de ces entreprises a déjà montré ses bénéfices et l’association travaille maintenant à enrichir son programme de formation pour les recycleurs, notamment en préparant une formation en ligne pour les démonteurs en collaboration avec le CSMO-Auto. Elle prépare aussi des capsules vidéo informatives qui seront diffusées sur ses réseaux sociaux.
Dans un contexte de consolidation, l’ARPAC compte 72 membres qui peuvent gérer plus d’une entreprise. « Ces membres profitent d’un contexte favorable en ce moment, reprend M. Matte. Et comme l’indique le thème de notre Congrès, ensemble, nous irons encore plus loin.
Fondation ARPAC
Un encan a aussi permis la vente de quatre véhicules accidentés qui a récolté 24 000 $ au profit de la Fondation ARPAC. Cette fondation a pour mission de venir en aide à des individus et familles vivant des difficultés en contribuant à la fourniture d’équipements leur permettant de vaquer normalement à leurs activités. Comme l’a expliqué le président honoraire de la Fondation, Michel Coursol, ce sont les recycleurs eux-mêmes, au cœur de leurs collectivités, qui peuvent identifier les personnes qui peuvent avoir besoin d’aide lors d’une période difficile. « C’est notre façon de redonner à la communauté. »