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Hygiène accrue pour les parcs automobiles

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Des accessoires symbolisant l'importance des mesures d'hygiène . PHOTO Pixabay, photos libres de droit

Dans le contexte épidémiologie engendré par la COVID-19, les normes de sécurité entourant les employés et les clients deviennent cruciales.

À ce chapitre, les entreprises disposant d’un parc automobile doivent établir des critères d’hygiène allant parfois au-delà de ceux recommandés par la santé publique.

Remue-ménage interne

L’inquiétante vague propulsée par le coronavirus a mis tout le Québec sur un pied d’alerte, particulièrement les compagnies offrant des services considérés comme essentiels. Encore aujourd’hui, pour les gestionnaires de parcs, plusieurs éléments doivent être pris en compte afin de maintenir les activités en protégeant à la fois la main-d’oeuvre impliquée et la clientèle. À l’interne, seul un remaniement nécessitant la révision complète des mesures d’hygiène permet aux employeurs de déployer leurs troupes. Puisque le télétravail demeure pour une multitude de salariés le mode opératoire par excellence, la démarche du parc automobile de Vidéotron englobe un équilibre entre les manœuvres à distance et les opérations sur la route.

Stéphane Labrecque, Directeur du parc de véhicules pour Vidéotron. PHOTO Vidéotron

« Au plus fort de la crise, certains services ont dû être mis sur pause, entre autres la récupération des appareils et les services nécessitant une certaine proximité auprès de la clientèle. L’auto-installation et l’assistance à distance ont également été mises en place afin de protéger nos techniciens et les clients » résume Stéphane Labrecque, directeur du parc de véhicules pour l’entreprise de télécommunications.

Toutefois, parce que la sécurité, la santé et le bien-être de tous s’avèrent prioritaires, Vidéotron renchérit sur les normes suggérées par la santé publique avant d’émettre des véhicules en circulation à des fins de soutien technique.

« Nous avons remis en service des véhicules en fin de vie utile afin d’éviter le plus possible d’être deux par voiture, souligne M. Labrecque. Sinon, nous avons instauré des mesures de distanciation dans les véhicules utilisés par deux employés en même temps, notamment une partition entre les sièges. »

Prudence, mère de sûreté

Hormis ces précautions, la désinfection constante des outils et des accessoires employés, incluant volant, poignées et tableau de bord des véhicules, reste un incontournable. Malgré tout, il faut aussi parer les coups, advenant l’indésirable.

« Un protocole d’urgence comprenant une mise en quarantaine a également été mis en place dans l’éventualité qu’un employé ait contracté la COVID-19 », annonce M. Labrecque.

D’autre part, l’employeur qui prend la situation au sérieux demeure conscient qu’établir une litanie de règles particulières n’est pas tout. Dans l’optique de maintenir ces saines habitudes de travail, certains défis se pointent à l’horizon.

« Un des principaux défis est de bonifier ces mesures, d’abord temporaires, afin qu’elles puissent être pérennes et continuent d’être cohérentes. À cet effet, une communication régulière et des directives claires et simples facilitent la coordination et le maintien efficace des mesures », conclut Stéphane Labrecque.

Pour une livraison soignée

En raison d’une forte concentration d’achats en ligne, les compagnies de livraison et de messagerie ont, pour leur part, vu leur travail augmenter de façon significative au cours des derniers mois. C’est le cas de Délivro, une marque signature en matière de livraison rapide de colis de tous acabits au Québec. Maxim Lortie, vice-président, admet que pour bien respecter les recommandations énoncées par la santé publique, la rigueur est de mise.

Maxim Lortie, Vice-président, Délivro. PHOTO Délivro

« En termes d’hygiène, non seulement nous nous assurons que le matériel désinfectant est constamment fourni aux chauffeurs pour le nettoyage des mains et des parties sollicitées sur chaque véhicule, mais aussi que la manœuvre est effectuée de façon systématique », soutient l’entrepreneur, qui préconise l’utilisation de masques lavables pour diminuer l’empreinte écologique laissée par la compagnie.

Par ailleurs, conscient que la majorité des employeurs doivent composer avec une disparité de connaissances, voire de convictions relativement à la crise épidémiologique, M. Lortie renforce d’emblée le principe d’équipe, dont la réputation de l’entreprise est directement tributaire. Pour arriver à uniformiser l’information et ses fréquents changements en temps réel, Délivro utilise la technologie à bon escient. Une démarche qui tient en haleine, affirme le vice-président.

« Au fil des heures de travail, au-delà des simples affiches placardées dans les bureaux et la salle de toilettes de l’entreprise, nous ne négligeons pas l’utilisation des appareils intelligents. Ainsi, courriels et textos sont envoyés sans cesse à nos employés pour leur rappeler que les règles prescrites à propos du port du masque et de la distanciation physique sont importantes. Dans ce contexte, nous devons être vigilants. »

L’énergie nécessaire pour s’ajuster  

Au moment de rédiger ces lignes, Énergir s’adapte à cette situation pour le moins particulière, au même titre que l’ensemble des entreprises qui, en vertu d’un statut de service essentiel, gèrent un parc automobile en mouvement constant. Olivier Lafond, technicien en planification de la gestion du parc d’Énergir, décrit la réalité qui prévaut au sein du personnel.

Olivier Lafond, technicien en planification de la gestion du parc, Énergir. PHOTO Énergir

« En ce qui concerne le déploiement des éléments du parc automobile, les procédures de désinfection sont rigoureuses. Chaque employé prend très au sérieux la démarche de nettoyage, et ce, de la remise des clés du véhicule jusqu’à la clôture des travaux. De même, nos techniciens portent le masque en s’efforçant d’aérer le plus possible le lieu de travail. »

Parallèlement à ces efforts, des mesures de protection et de distanciation sont aussi appliquées à bord des véhicules de la compagnie. Selon le format de ceux-ci, le système préconisé diffère.

« Dans l’obligation de voyager par paire dans les plus petits véhicules, nous demandons aux employés d’occuper les sièges diagonalement opposés, l’un devant et l’autre derrière. Pour ce qui est du covoiturage dans les camions plus lourds, les employés portent le masque. Dans les deux cas, une forte circulation d’air est de mise. »

Finalement, en plus des communications acheminées assidûment par courriel, M. Lafond ajoute que depuis les tout débuts de la crise, la haute direction procède régulièrement à des vidéoconférences avec tous les employés afin de communiquer les consignes de santé et sécurité et les plus récents développements dans le but de protéger à la fois son personnel et sa clientèle.

Voilà des informations qui rassurent…

Catégories : Éditorial, Parc
Étiquettes : Produit et service

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