Ce n’est pas la première fois que nos gestionnaires d’atelier de carrosserie et de mécanique font face à des temps incertains. L’industrie s’est toujours montrée résiliente et tout indique qu’encore une fois, elle saura trouver ses solutions.

Le désengagement envers les véhicules à motorisation électrique fait couler beaucoup d’encre en ce moment. Les consommateurs vont-ils continuer à acheter ces véhicules malgré l’effacement de certaines subventions et le possible report de la date butoir de 2035 pour le virage électrique des transports ?

Au-delà de ces pronostics, il y a la réalité de nos opérations. Nos ateliers ont répondu présents au défi d’aller chercher les compétences et les outils nécessaires pour offrir une option intéressante aux électromobilistes. Pour plusieurs de ces derniers, pouvoir trouver les compétences de pointes nécessaires à l’entretien et à la réparation des véhicules hybrides et électriques dans leur atelier de confiance a été un facteur important dans leur propre virage vers une propulsion verte.

Une option intéressante

Les ateliers de notre marché commencent à récolter les fruits de leurs investissements visionnaires. Les véhicules à motorisation électrique des premières générations arrivent à la fin de la période de couverture de la garantie du constructeur. Et pour leurs propriétaires, le réveil peut être brutal. Heureusement, plusieurs de nos ateliers sont aujourd’hui en mesure de proposer des réparations plutôt que des remplacements, ce qui est significativement plus économique, surtout si l’on considère aussi les écarts de taux horaires.

Notre secteur essentiel de l’économie a su prendre position. Il a développé ses connaissances, ce qui n’est pas étranger à l’attrait que nous pouvons présenter aux yeux des techniciens de la génération montante. Et cela va bien au-delà de la question de l’électrification.

Appel aux pros

Finie l’époque où l’on confiait un remplacement de freins à un oncle qui montait votre voiture sur quatre blocs dans le fond de sa cour. Toutes les technologies qui veillent au bon fonctionnement des voitures modernes et surtout, à la sécurité de leurs occupants, demandent une expertise de haut niveau. Le simple remplacement d’une batterie exige une opération électronique de reprogrammation et l’installation de nouvelles pièces de frein demande beaucoup plus d’intelligence quand on sait leur rôle dans la gestion du freinage d’urgence, par exemple.

Dans un contexte d’incertitude économique combinée à une valse débridée des tarifs douaniers qui pousse à la hausse le prix des véhicules neufs, les consommateurs sont hésitants. Ils opteront en grand nombre pour la conservation de leur bonne vieille voiture avant de faire l’acquisition d’une neuve, qu’elle soit électrique, à essence ou, pourquoi pas bientôt, à hydrogène. Il faut dire que les voitures sont mieux construites que jadis et qu’elles vieillissent en beauté. Et un parc qui prend de l’âge, c’est une excellente nouvelle pour tous nos ateliers et toutes les entreprises qui les soutiennent.