Jamais notre société n’a connu de tels bouleversements et d’incertitude économique. Face à de tels événements, un important sentiment d’insécurité nous frappe tous.
Nous avons le choix de croire que ce sera absolument néfaste, que rien n’ira plus, que le désastre est à nos portes.
Comment réagir face à cette insécurité ? Quels seront les impacts sur les prix de nos produits, sur nos entreprises, mais surtout sur nos clients ?
Je préfère croire en notre résilience et en notre capacité de réagir face aux diverses situations auxquelles nous avons eu à être confrontés.
J’aime me souvenir de nos solutions en formation et en équipement afin de répondre aux nouvelles technologies, à notre adaptation et à notre créativité face à l’immigration en réaction à la diminution de la main-d’œuvre disponible, aux impacts sociaux et économiques de la pandémie.
Il m’apparaît inutile de rappeler que, lorsque c’est facile, tout le monde est bon, mais que c’est dans les moments difficiles que nous pouvons identifier les meilleurs.

Une suite de défis
Jamais notre secteur d’activité n’a connu de telles opportunités. Pensons simplement à la confirmation de notre statut de « secteur essentiel à la société » obtenue pendant la période pandémique, aux bénéfices que nous apportent les nouvelles technologies, qui assurent que l’âge moyen des véhicules est en constante augmentation, à la suspension des subventions pour l’achat d’un VE qui incite les consommateurs à mettre sur pause le choix de leurs prochains véhicules ainsi qu’à la pression économique subie par notre société, favorisant les entretiens et les réparations.
Notre première réaction face à de tels énoncés est que le succès est plus possible que jamais. Toutefois, attention : derrière de grandes opportunités se cachent les plus grands défis. Cette fois, nos connaissances techniques et notre « savoir-faire » ne sont pas les seules solutions.
À l’image de nos habiletés à poser le bon diagnostic technique sur le véhicule, il nous sera impératif de maîtriser l’art du diagnostic humain, soit « le savoir-être ».
En lien avec ce constat, nos attitudes et nos comportements sont non seulement importants, mais indispensables à la création du climat de confiance.
Le niveau de climat de confiance que vous bâtirez avec votre client devra être bien au-delà de votre image, de vos habilités à bien réparer et à expliquer la facture.
Le coffre d’outils du savoir-être
Les compétences associées au savoir-être sont majoritairement liées aux émotions. En considérant les défis auxquels nous faisons face, notre capacité à convertir un prix en valeur fera plus que jamais la différence.
Les meilleurs sont meilleurs parce qu’ils ont progressivement ajouté des outils à leur trousse du savoir-être.
- La motivation et le leadership.
- La mobilisation et l’engagement.
- La capacité de prendre du recul.
- Être sensible aux autres et à leur environnement.
- L’empathie, la sincérité.
- Accueillir chacun des clients comme s’il s’agissait d’une personne importante pour nous.
Votre savoir-faire vous donnera accès à ce sentiment de confiance qui vous permettra de mettre en pratique ma phrase fétiche, soit « prenez-en moins, mais prenez-en soin ».
Lors de mes prochaines chroniques, nous irons plus en profondeur dans l’obtention et l’utilisation des outils de notre coffre à outils du savoir-être.