Certains propriétaires de voitures électriques éprouvent des problèmes chroniques avec leurs véhicules. 

Tous modèles confondus, ces problèmes se produisent dans la majorité des cas à certains moments clés. C’est pourquoi ces problèmes sont en fait un dérivé des symptômes. Afin d’ingérer la complexité des procédures techniques, le mécanicien n’a pas d’autre choix que d’interpréter la situation globale pour régler le problème.

Pour bien illustrer ce qu’est un problème chronique, prenons en exemple le fameux pictogramme en forme de tortue s’affichant au tableau de bord du véhicule. Lorsque ce dernier s’illumine, le conducteur n’a d’autres choix que de garer sécuritairement son véhicule. 

La voiture se protège

La raison est simple, c’est la gestion des modules du véhicule qui prendra le contrôle de la situation et obligera le véhicule à ralentir jusqu’à l’arrêt complet de celui-ci selon la condition routière.

Par la suite, direction l’atelier, ça presse, et ayant comme symptôme en tête l’état de santé de sa batterie. Ainsi, les propriétaires de véhicules sont maintenant confrontés à une technologie qui ne laisse pas de place aux symptômes, mais au comportement. 

De notre côté, mis à part les codes d’anomalies solides, la façon la plus utile de faire une approche diagnostique est de faire la capture en temps réel des paramètres en mode d’enregistrement sur notre scanneur. L’analogie prend tout son sens pour donner suite à cette explication.

La complexité de la recherche s’explique ici par la présence d’un nombre important d’éléments indépendants en interaction, contrairement aux indications d’un code d’anomalie solide, d’où la simplicité se base sur un symptôme prévisible et dicté par une procédure de recherche écrite (flow chart).

La relation entre notre travail quotidien et la technologie électronique et électrique demande aussi donc d’avoir des réflexes instinctifs. Lorsque l’on parle maintenant de réparer ces systèmes, les choses sont différentes d’un véhicule à essence. Les actions posées lors d’intervention sur un véhicule hybride ou électrique se font dans des conditions réelles, et les risques d’électrocutions ou d’accidents sont existants.

En effet, il faut toujours se protéger contre les chocs électriques en appliquant les procédures de désactivation du système lorsqu’il s’agit de faire le retrait d’une batterie haute tension. Toutefois, attention : la batterie haute tension demeurera chargée.

Avoir ce qu’il faut

Il est aussi important de se protéger lors de travaux de diagnostic sur un VÉ parce que les actions posées se font sous des conditions réelles. Pour ces raisons, cela nécessitera qu’un technicien soit hautement qualifié, la présence d’un conseiller ayant le sens du questionnement pour le client et d’avoir des équipements certifiés (CAT III) avant de devenir un atelier conforme et sécuritaire.

Finalement, pensez aux bornes de recharge pour compléter votre offre de service. Celles-ci peuvent non seulement être un outil d’attraction pour le client, mais aussi servir de diagnostic afin de résoudre un problème de maniabilité. Elle est également utile afin de rendre le véhicule en pleine charge au client.

Ainsi, les véhicules électriques offrent des opportunités que vous ne pouvez pas ignorer. Ces opportunités incluent les pneus, la suspension, les freins et l’entretien de bien des systèmes. 

Après avoir discuté avec bien des gens dans les salons des véhicules électriques, je peux dire que l’anxiété des consommateurs est présente au sujet de la santé d’une batterie, de l’entretien et de la réparation. 

Installez la borne de recharge à la vue du client, affichez vos certifications de compétences, et croyez-moi qu’à la vue de la zone de balisage, ils seront impressionnés alors que vos services les gagneront en confiance.