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Le marché secondaire automobile doit se mettre à l’électrique

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Élisabeth Lambert est vice-présidente de Pièces d’Auto Joliette et présidente de la division du Québec de l’AIA Canada. Photo AIA Canada Québec

Toute la chaîne d’approvisionnement et de prestation de services d’entretien et de réparation automobile doit se positionner dès maintenant pour être en mesure de négocier le virage électrique qui s’annonce.

On ne peut nier l’engouement des consommateurs pour les véhicules électriques. Même dans un contexte où les constructeurs automobiles peinent à livrer les véhicules neufs commandés par leurs clients, il ne fait aucun doute que le choix des consommateurs se tourne de plus en plus vers les véhicules électriques et hybrides. 

La multiplication des modèles offerts et la possibilité de bénéficier de subventions intéressantes à l’achat appuient une plus grande sensibilité envers l’environnement de la part des citoyens. 

Le marché secondaire automobile est fort conscient de cette nouvelle réalité. Je prends comme exemple les programmes de formation des techniciens et d’accréditation des ateliers mis en branle par plusieurs réseaux indépendants afin de pouvoir accueillir cette nouvelle clientèle.  

Le Québec avantagé 

Toutes proportions gardées, la voiture électrique est très populaire au Québec. Cette longueur d’avance est bien appuyée par un programme de formation bien structuré présenté par Compétences VÉ. Ce programme qui inspire le reste du Canada permet non seulement aux techniciens d’aller chercher les connaissances les rendant aptes à travailler sur ces véhicules de nouvelles technologies, mais aussi au personnel de comptoir. 

En fait, c’est toute la chaîne d’approvisionnement qui doit se mettre à niveau, incluant les distributeurs et magasins de pièces. L’expertise doit rejoindre tous les joueurs de notre industrie. Les pièces de remplacement pour ces véhicules qui, malgré ce que l’on peut croire, demandent de l’entretien, sont disponibles en nombre toujours croissant. Il faut en avoir en inventaire, mais aussi comprendre l’ensemble des systèmes afin de pouvoir bien guider les ateliers dans ces nouvelles avenues. 

Investir dans l’expertise 

Je comprends très bien que dans un contexte de rareté de main-d’œuvre il peut sembler difficile à un gestionnaire d’atelier de libérer un ou plusieurs de ses techniciens pour l’envoyer en formation pour l’entretien des véhicules électriques. Un des incitatifs à faire l’effort est le programme de subvention salariale offert par Compétences VÉ. La formation, en soit, est offerte à un prix qui la rend accessible à tous. 

Ce programme normalisé est un grand pas dans la bonne direction. Ce qui est important de retenir au chapitre de nos capacités à accueillir les électro-mobilistes est que nos compétences et nos équipements spécialisés doivent régulièrement être mis à jour pour suivre les avancées technologiques des véhicules électriques, tout comme nous le faisons pour les autres innovations automobiles. Pour construire la confiance avec cette nouvelle clientèle, il faut plus qu’un certificat, il faut garantir l’excellence de nos prestations dans la durée. 

Je veux aussi mentionner un dernier point concernant les VÉ. Un atelier engagé dans ce virage sera plus attrayant pour la nouvelle génération de techniciens, nés avec une tablette dans la main, qui seront bien intéressés à joindre une entreprise qui sait relever les défis technologiques. 



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