Faire partie de quelque chose de plus grand que soi a toujours été important pour Élisabeth Lambert, et c’est pourquoi elle aime s’impliquer dans l’industrie du marché secondaire de l’automobile.
Élisabeth est non seulement vice-présidente de Pièces d’Auto Joliette, mais aussi la première femme à présider la division du Québec de l’AIA Canada. « Je pense que nous pouvons faire une différence dans notre industrie, partager notre expérience positive et notre passion avec d’autres personnes, en particulier les jeunes, dit-elle. C’est ce qui me motive. »
Entreprise familiale, Pièces d’Auto Joliette est un magasin de pièces automobiles en affaires depuis plus de 80 ans. Arrivée au sein de l’entreprise il y a tout près de treize ans, Elisabeth a tranquillement pris sa place. Comme il n’y avait personne pour prendre la relève de la troisième génération, Élisabeth est devenue copropriétaire.
« Nous avons une excellente équipe de 30 employés et nous sommes un leader dans notre région », déclare-t-elle fièrement. Au quotidien, son emploi du temps chargé comporte de nombreux défis qui plaisent à Élisabeth. Pièces d’Auto Joliette est une petite entreprise qui a un impact sur la vie de nombreuses familles de la communauté, ce qui est également important pour elle.
Modernisation des méthodes de travail
Élisabeth n’avait jamais pensé qu’elle finirait par travailler dans l’industrie du marché secondaire automobile, mais une fois qu’elle y a trempé l’orteil, elle a vu les nombreuses possibilités et s’est jetée à l’eau. Depuis son arrivée, elle a mis en œuvre un certain nombre de changements pour moderniser les processus et l’image du magasin.
« Lorsque je suis arrivée, nous étions en retard par rapport à beaucoup d’autres, simplement à cause de la technologie, se souvient-elle. Par exemple, il y a treize ans, nous avons commencé à envoyer les états de compte mensuels par courriels, ce qui a fait une grande différence. » Grâce à la modernisation des méthodes de travail, l’entreprise est devenue plus efficace.
La copropriétaire a également modernisé l’allure du magasin en harmonisant, par exemple, les vêtements de l’équipe à l’effigie de la marque. « Cela nous a donné une image plus unifiée et plus dynamique, note-t-elle. Cela a changé la perception des gens. Les clients aiment voir cette cette proactivité dont fait preuve l’entreprise. »
Dans le cadre de son rôle à l’AIA Canada, Élisabeth a cofondé en 2018 une foire aux stages pour les étudiants qui font leur DEP en mécanique automobile au Centre de formation professionnelle de l’Argile à Joliette. Cette idée a inspiré la récente initiative de la Division du Québec de l’AIA Canada, la Journée AIA Canada, qui consiste à visiter divers centres de formation professionnelle (CFP) au Québec pour parler aux étudiants de la variété de possibilités de carrière dans l’industrie du marché secondaire.
Bien que cette initiative ne vise pas spécifiquement les jeunes femmes, Élisabeth a constaté qu’un plus grand nombre d’entre elles se tournaient vers l’industrie parce qu’elles les voyaient dans différentes écoles et se rendaient compte qu’il y avait de grandes possibilités dans l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile. « Notre secteur n’est pas aussi connu qu’il devrait l’être, c’est pourquoi nous devons en parler, note Élisabeth. J’adore aller à la rencontre des étudiants et des enseignants. »
Faire le grand saut
Elle n’hésite pas à remercier un certain nombre de personnes qui l’ont aidée tout au long de son parcours. D’abord et avant tout, Élisabeth porte une grande estime à ses deux associés chez Pièces d’Auto Joliette, pour tout ce qu’ils lui ont appris. Ensuite, il y a Patrick St-Pierre et Mario Comtois, tous deux anciens présidents de la division du Québec de l’AIA Canada, ainsi que Nadine Collette, anciennement chez Uni-Sélect, qui a été la première femme mener le service des ventes de l’entreprise au Québec.
« Je me sens vraiment privilégiée d’avoir eu sur mon chemin tant de bonnes personnes qui m’ont aidée, qui ont cru en moi et qui m’ont dit que je pouvais accomplir de grandes choses, soutient Élisabeth. Parfois, il suffit de se lancer. Cela peut faire peur, mais quand vous savez que des gens croient en vous, le saut paraît moins haut. »