Connaître les gammes de produits de remplacement offerts permet d’offrir une batterie qui pourrait rendre de meilleurs services aux automobilistes.

Pour le formateur Wilson Almeida de l’Académie Vast, le technicien doit bien connaître le véhicule de son client. « Ça paraît simple, mais le technicien doit savoir ce qui se trouve dans la voiture de son client, explique-t-il.

Par exemple, certains modèles comptent deux batteries et parfois, le problème n’est pas la batterie principale, mais la l’auxiliaire. Il faut aussi assimiler les nouvelles technologies en matière de motorisation qui présentent leurs propres particularités. »

Selon lui, il faut oublier l’idée que la plus grosse batterie est la meilleure, mais plutôt miser sur la qualité. Il faut que la batterie de remplacement réponde au besoin de charge et peut en effet se traduire par la proposition d’une pièce plus durable. M. Almeida rappelle qu’il faut s’assurer que la catégorie de la batterie répond aux spécifications du constructeur.

« Les consommateurs magasinent le prix. C’est aux conseillers d’avoir la formation et l’information pour leur proposer des batteries dont la fiabilité supérieure pourrait faire une grande différence pour eux. Et n’oubliez pas que sur certains modèles, la nouvelle batterie nécessite une programmation électronique. »

Une nouvelle réalité

Les technologies changent et la façon de proposer des batteries de remplacement doit aussi évoluer. C’est ce que souligne Maxim Manzerolle, spécialiste des produits sous le capot pour NAPA.

« Avec les nouvelles qualités de lubrifiants, le moteur demande moins de puissance au démarrage. La norme CCA de démarrage à froid n’est plus un critère aussi significatif qu’auparavant. L’important aujourd’hui est davantage la capacité de réserve et la vitesse de recharge. »

Pour M. Manzerolle, des choix intéressants se présentent à l’atelier qui voudrait proposer à son client une batterie plus performante. Par exemple, dans la plupart des cas, il est possible de remplacer une batterie au plomb avec son équivalent AGM, à tapis de fibre de verre.

Cette batterie possède une bonne capacité de réserve, se recharge de deux à cinq fois plus rapidement et est beaucoup plus résistante aux vibrations. C’est une batterie que l’on retrouve souvent sur les voitures plus haut de gamme ou les VUS dotés d’un système Start-Stop automatique ou bardés d’accessoires électriques.

Un regain d’énergie

« Il est intéressant pour un automobiliste de passer d’une batterie conventionnelle au plomb à la batterie AGM, surtout si la voiture n’est pas utilisée fréquemment. C’est une batterie qui ne craint pas les démarrages par temps froid. Pour le client, c’est un peu acheter la paix d’esprit », résume M. Manzerolle.

Pour Donna Snyder, vice-présidente au marketing chez le fabricant EastPenn, choisir la bonne batterie de remplacement c’est aussi penser à la batterie auxiliaire offerte sur un nombre croissant de véhicules.

« Il ne faut pas oublier que même les véhicules électriques ont une batterie 12 volts sur laquelle nous devons veiller. Nous avons développé des familles de produits sous la marque Deka afin de répondre aux besoins accrus d’électricité des voitures d’aujourd’hui, bardées d’accessoires », nous a-t-elle expliqué lorsque nous l’avons rencontré au salon AAPEX à Las Vegas.

Mme Snyder explique aussi que Deka présente un catalogue numérique (www.dekacatalog.com) permettant à l’atelier de bien identifier quelles batteries correspondent aux véhicules qui entrent en atelier. Qui plus est, la sélection ouvre aussi sur les différentes qualités de batterie afin d’établir s’il est possible de proposer au client une pièce de remplacement aux qualités supérieures.

Mentionnons que le fabricant américain EastPenn approvisionne plusieurs distributeurs avec des batteries sous marques privées.