Un groupe sélect de représentants canadiens de notre industrie a répondu favorablement à l’invitation de l’AIA Canada de se joindre à elle pour un cocktail intime dans le cadre des expositions SEMA / AAPEX qui se déroulent en ce moment à Las Vegas.
Nos lecteurs comprendront que le contexte sanitaire actuel a eu un effet direct sur l’achalandage et sur la présence des représentants canadiens du marché secondaire automobile lors de cet événement.
L’AIA Canada tenait toutefois à organiser une rencontre avec ses partenaires stratégiques et commanditaires pour souligner l’occasion.
Plus modeste que par le passé, ce cocktail a toutefois manifestement été apprécié par les dizaines de participants qui n’ont pas caché leur plaisir de s’y retrouver.
Les conversations étaient d’ailleurs remarquablement positives.
Tous pouvaient relater les effets pénalisants des problèmes d’approvisionnement ou encore des difficultés à trouver les ressources humaines pour les soutenir, mais tous semblaient aussi d’accord pour mentionner que l’industrie se positionne avec détermination pour relever les défis, notamment technologiques, de l’avenir.
« Pour nous, il était important d’organiser cette rencontre, a expliqué Bob Jaworski, président du conseil d’administration de l’AIA Canada. Passer deux ans sans lancer cette invitation aurait été dramatique. Nous savons tous l’importance de garder le contact et malgré les circonstances que nous connaissons, c’était une belle occasion de renouer avec la riche tradition de la présence canadienne à cet événement. »
L’AIA au travail
Jean-François Champagne, président de l’AIA Canada, ne peut que corroborer le message de son président.
Pour lui, la soirée canadienne a toujours été une occasion précieuse favorable à tisser des liens entre représentants de l’industrie, dans un cadre collaboratif.
Mais au-delà de sa participation à ce cocktail, M. Champagne profitait de sa présence en territoire américain pour rencontrer les représentants d’associations sœurs qui se battent également pour faire avancer les intérêts du marché secondaire automobile au sud de nos frontières.
« Des rencontres avec les représentants d’Auto Care et de l’AASA, tout comme des discussions avec la NASTF, nous permettent de suivre l’évolution de dossiers qui nous touchent directement au Canada. Il y a présentement un travail important qui a lieu chez nos collègues américains visant à se servir du dossier du Massachusetts comme levier pour obtenir une législation fédérale pour le droit de réparer », explique M. Champagne.
L’avancement de ce dossier, qui oppose les constructeurs automobiles aux consommateurs et par ricochet les ateliers indépendants, aurait un impact direct sur l’accès aux données nécessaires à l’entretien des véhicules par nos propres ateliers.