Après trois ans de réflexion, Joseph Bavota a jugé que le temps était venu de prendre sa retraite de son poste de directeur général de l’Association des Mandataires en Vérification mécanique du Québec (ASMAVERMEQ).
C’est avec le sentiment d’avoir fait avancer plusieurs dossiers touchant la sécurité routière que M. Bavota se retirera de l’organisation à laquelle il a été intimement associé depuis 30 ans. « Je vais toujours garder des liens avec l’association et tous les gens du secteur de la sécurité routière, a expliqué M. Bavota en entrevue avec autosphere. Je ne partirai pas avant l’arrivée d’un nouveau directeur général, que j’ai bien l’intention d’accompagner à ses débuts. »
Élevé sur une ferme, M. Bavota a été sensibilisé à un jeune âge à la sécurité liée à ce secteur d’activité et alors qu’il menait des études universitaires à Sherbrooke en sociologie il a travaillé avec la SAAQ à un projet pilote sur la vérification mécanique. C’est ce qui annoncerait la création de l’ASMAVERMEQ, à partir d’un noyau de quatre entrepreneurs prêts à former une organisation privée pour seconder la SAAQ pour l’inspection mécanique.
Aujourd’hui cette association compte plus de 200 ateliers mandataires qui mènent des inspections sur des camions lourds, mais aussi sur des véhicules légers, notamment les taxis. Au cours de son histoire, l’association a multiplié les mandats en poussant constamment pour l’application de normes plus serrées en matière de sécurité routière auprès des instances gouvernementales. Récemment, par exemple, l’ASMAVERMEQ a été mandatée pour effectuer les inspections sur les véhicules utilisés par les chauffeurs de Uber.
Une organisation en santé
« Je laisse une organisation en santé, se réjouit le directeur général. Mais il nous reste encore des batailles à gagner. Nous poussons encore auprès du gouvernement pour une inspection obligatoire des voitures et camions légers de plus de dix ans, ou encore pour les minibus transformés en véhicules récréatifs, par exemple. »
Joseph Bavota n’a pas l’intention de cesser toutes activités durant sa retraite, bien au contraire. Il a en tête de compléter un livre sur la sécurité à la ferme qui dort dans un tiroir depuis des années. Il aimerait aussi mettre sur pied un comité des sages, formé de retraités du secteur de la sécurité routière, qui pourrait faire des recommandations auprès du gouvernement.
Vous pouvez trouver, sur le site asmavermeq.ca, une lettre ouverte de M. Bavota, touchante et abondamment illustrée, retraçant son passage au sein de cette association et les nombreuses amitiés qu’il a développées durant son parcours.