Mitchell, un leader dans le développement de solutions technologiques innovantes pour les dommages physiques automobiles, a publié aujourd’hui son rapport Plugged-In : EV Collision Insights pour le 1er trimestre 2025. Cette édition de la publication trimestrielle examine comment les nouveaux droits de douane aux États-Unis menacent l’adoption et les ventes de véhicules électriques à batterie (VEB). Elle explique aussi pourquoi ces automobiles sont pénalisées par rapport à leurs équivalents à moteur à combustion interne (MCI) en matière de taxes à l’importation.
« Les évolutions rapides de la politique commerciale reconfigurent le paysage automobile, les droits de douane affectant non seulement le coût des composants mais aussi les dynamiques d’assemblage, la transparence de la chaîne d’approvisionnement et même les stratégies de tarification, » déclare Ryan Mandell, directeur de la performance des sinistres chez Mitchell. « Même si ces défis concernent tous les constructeurs opérant aux États-Unis, ils sont plus marqués pour les fabricants de VEB. Les assureurs devront collaborer étroitement avec les fournisseurs et les partenaires de réparation de carrosserie pour gérer la complexité liée aux droits de douane et anticiper l’incertitude à venir. »
Avant l’application de ces droits de douane, les ventes de VEB étaient solides au 1er trimestre : elles représentaient 9 % des ventes de véhicules neufs aux États-Unis et 10 % au Canada. Avec davantage de ces véhicules électriques sur les routes après une deuxième année de ventes record, la fréquence des sinistres de carrosserie concernant des VEB réparables a de nouveau augmenté le trimestre dernier, atteignant 3,12 % aux États-Unis et 4,48 % au Canada.
Parmi les autres résultats clés du rapport :
• Sévérité des sinistres : les VEB affichent toujours la plus forte sévérité par rapport aux hybrides rechargeables, aux hybrides doux et aux véhicules à MCI. Le trimestre dernier, la sévérité moyenne pour les VEB réparables s’établissait à 5 927 $ aux États-Unis et à 7 026 $ au Canada, soit une baisse de 10 % et de 7 % respectivement par rapport au 4ᵉ trimestre 2024.
• Fréquence des déclarations de perte totale : près de 11 % des VEB endommagés en carrosserie ont été déclarés pertes totales, en retrait de 1 % par rapport au trimestre précédent. Ce taux est identique à celui des nouveaux véhicules à MCI, qui, de par leur complexité et leur coût de réparation, présentent un profil comparable aux VEB, et inférieur de 12 % à celui de l’ensemble des véhicules à MCI.
• Utilisation des pièces : les pièces d’origine (OEM) sont plus fréquemment employées pour la réparation des VEB. Au 1er trimestre 2025, 88 % du coût des pièces estimées pour les VEB réparables concernait des pièces OEM, contre 64 % pour les véhicules à MCI.
• Différences régionales : sur le marché nord-américain, les régions affichant le plus grand nombre de sinistres de carrosserie sur VEB réparables sont aussi celles où la pénétration des VEB par habitant est la plus élevée. La Colombie-Britannique et le Québec arrivent en tête, les VEB représentant environ 8 % de l’ensemble des sinistres de carrosserie réparables.
Pour consulter le rapport complet du 1er trimestre 2025, rendez-vous sur le site de Mitchell : mitchell.com/plugged-in. Vous pouvez également télécharger les précédentes éditions ou vous abonner aux futures publications en remplissant le formulaire disponible sur cette page.
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