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La formation pour les concessionnaires plus flexible et adaptée

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L’offre de formation pour les dirigeants et le personnel des concessionnaires doit s’adapter à des horaires particulièrement chargés. Photo ShutterStock

À l’époque où la notion d’ordinateur personnel était encore très vague et où nos conversations téléphoniques se faisaient à l’aide d’un appareil relié par un fil à une prise murale, la formation automobile était très différente de ce qu’elle est aujourd’hui.

Elle se limitait surtout à la transmission de notions mécaniques et techniques, la connaissance des véhicules, les techniques de vente traditionnelles comme la persuasion et la négociation, ou encore la bonne gestion des affaires. Elle se faisait essentiellement à l’aide de manuels ou de séances en présence d’un formateur.

Dire que les temps ont changé est un euphémisme ; on vit aujourd’hui à une autre époque, littéralement. La voiture a changé, mais surtout, la technologie a évolué à un point tel que la formation traditionnelle est devenue pratiquement caduque.

De nos jours, la technologie offre des possibilités illimitées (formation en ligne, webinaires, logiciels d’accompagnement, etc.). Cependant, nos horaires sont plus fous que jamais, si bien que le temps que l’on pouvait jadis consacrer à la formation est parfois plus difficile à trouver.

L’essor technologique

Le hic, c’est qu’avec des véhicules plus technologiques et complexes que jamais, sans compter une industrie en pleine mutation et transition électrique, la nécessité d’être mieux formé que jamais est criante. Il est crucial de maîtriser les nouvelles technologies, de revoir la façon de vendre des véhicules pour l’adapter à une nouvelle génération de clients, de favoriser un environnement de travail sécuritaire où tous peuvent s’épanouir, ainsi que de bien connaître les véhicules électriques qui se multiplient sur le marché.

Tout cela représente un défi constant pour ceux qui militent en faveur d’une formation continue de qualité.

Autosphere s’est intéressé à la chose et a pris le temps de contacter quelques intervenants du milieu afin de prendre le pouls de cette réalité, de ce défi que représente la formation continue.

Premier arrêt à la CCAQ (Corporation des Concessionnaires automobiles du Québec) où Céline Servant, vice-présidente, ressources humaines, avait des choses intéressantes à raconter concernant la façon dont est approchée la formation en 2024.

« Ça prend des stratégies précises. Il y a 10 ou 15 ans, lorsqu’on faisait un appel à la formation, les gens s’inscrivaient plus naturellement. Aujourd’hui, on a moins de réponses initiales, car tout le monde est occupé, inondé », précise-t-elle d’emblée.

Ce n’est cependant pas suffisant pour décourager les efforts de la Corporation. « On se renouvelle sans cesse. On est en mode vigie constante sur les besoins de nos concessionnaires. On surveille tout. On s’adresse beaucoup aux gestionnaires de premier niveau, comme les directeurs généraux, afin de développer des formules qui vont être efficaces pour tout le monde.

Depuis quelques années, on offre des rendez-vous professionnels et une fois par mois, c’est un webinaire qui est proposé et où l’on développe des sujets avec des professionnels et des experts externes. Tous les sujets sont étudiés, que ce soit sur le plan juridique, sur des enjeux de conformités, la santé et la sécurité au travail, ou encore les ressources humaines », ajoute-t-elle.

Se démarquer

Et pour être la plus efficace possible, la Corporation évite la redondance. Avec tous les organismes qui offrent des formations, sans compter celles des constructeurs, il est important d’être complémentaire : « On ne veut pas développer ce qui existe déjà, mais plutôt innover. Il est important de développer des formations qui ne sont pas nécessairement dans l’écosystème de l’industrie automobile », précise Céline Servant.

Et quels sont les trucs qui accrochent le plus ? « Nul doute, ce qui est le plus populaire, c’est ce qui touche le domaine juridique. Nos membres sont très à l’affût des changements législatifs, les dispositions propres à la vente automobile, les lois sur la protection des consommateurs, etc. Tout ce qui touche les ressources humaines gagne en popularité aussi. À une certaine époque, ça intéressait moins, mais aujourd’hui, avec le renouvellement du personnel, les défis en matière de main-d’œuvre et la consolidation des concessionnaires qui font partie de grands groupes, il y a beaucoup à faire. »

Ce qu’on sent en discutant avec Céline Servant, c’est une grande flexibilité. « L’enjeu, c’est de faire connaître ce qu’on offre. L’ensemble de nos membres (900 concessionnaires) utilise l’ensemble de nos services et l’on se réinvente constamment. Par exemple, on est en train de développer un programme de certification qui vise nos concessionnaires.

On va parler d’expérience client, du département des ventes. Ce sera une offre de formation pointée qui va viser à rehausser l’expérience client. Ce sera offert à compter de septembre 2024. »

Et cette flexibilité comprend aussi la forme de capsules qui sont accessibles en ligne au moment où les membres en ont besoin.

S’ajuster à une nouvelle réalité

Cloé Gauvin, qui est conseillère en ressources humaines chez Corporation Mobilis dans la grande région de Québec, y va d’un portrait similaire. « Les choses ont beaucoup évolué, notamment depuis la Covid-19 où l’on a dû se réajuster. La Corporation ne fait pas de formation, mais on a des partenariats avec les centres de formation dans la région, comme Samuel de Champlain et Wilbrod Bherer. »

Et concernant la formation en ligne à laquelle faisait allusion Céline Servant, Mme Gauvin abonde dans le même sens. « On a vu qu’il y a de plus en plus de formation en ligne, des possibilités d’alternance entre le travail et les études. C’est apprécié des élèves, des gens qui ont des enfants. Quant aux concessionnaires, ils sont conscients que la formation est nécessaire, mais tout va vite et le temps est un enjeu ; trouver le temps représente souvent un défi. »

Et Mme Gauvin ajoute quelque chose de très intéressant, soit le fait que certaines formations demeurent inconnues, comme celle de commis aux pièces, qui peut ouvrir les portes au métier de conseiller technique.

Et un mot revient dans la discussion, la flexibilité. La communication est constante entre tous les acteurs. Les centres de formation dans la région de Québec consultent bien sûr Mobilis.

Et comme le précise avec justesse Céline Servant, « le but derrière tout ça, c’est de permettre aux concessionnaires d’être et de demeurer de bons employeurs. Ceux qui suivent les formations deviennent plus efficaces, plus concurrentiels. »

Et avec la vitesse à laquelle évoluent les choses dans l’industrie, avec l’électrification et les technologies embarquées qui sont sans cesse plus nombreuses, la formation continue sera plus importante que jamais. La bonne nouvelle, c’est que tous les concessionnaires peuvent compter sur des partenaires dévoués à leur cause.

 

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