La pénurie de puces électroniques plombe encore les livraisons de véhicules neufs chez les concessionnaires canadiens.
Plusieurs facteurs laissent présager un déséquilibre entre l’offre de véhicules neufs et la demande des consommateurs pour encore plusieurs mois.
Les résultats de ventes de véhicules légers en juillet, compilés pour l’ensemble du marché canadien par DesRosiers Automotive Consultants, indiquent encore un recul mensuel de l’ordre de 16.3 % comparativement à la même période l’an passé, pour un total de 130 480 unités vendues. Il s’agit des plus faibles ventes au Canada en juillet depuis 2001.
Le rapport mentionne toutefois que les puces électroniques commencent à arriver dans les usines de montage, mais de façons inégales. Qui plus est, les entraves à la livraison de gaz chez certains fournisseurs de composantes et les turbulences de production en Ukraine laissent planer un nuage sur les espoirs d’un retour à la normale à court terme.
Charles Drouin, chef de la direction de la Corporation Mobilis qui regroupe 145 concessionnaires automobiles dans la grande région de Québec, ces chiffres montrent que le déséquilibre entre l’offre et la demande risque de perdurer encore, malgré le fait que certains constructeurs arrivent à tirer leur épingle du jeu. « C’est particulièrement difficile dans le véhicule électrique, constate M. Drouin lors d’une entrevue avec autosphere.ca. Il faut que le consommateur comprenne la situation et change son approche lorsqu’il considère faire l’acquisition d’un nouveau véhicule. Avec parfois des mois d’attente pour obtenir le véhicule convoité, il doit être prévoyant. »