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Les routes du Québec, pires qu’ailleurs ?

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Le piètre état des chaussées se ressent sur la qualité de roulement, sur le confort et, chose inquiétante, sur la sécurité de tous les usagers de la route, qu’ils soient à pied, à vélo, en auto ou à moto. PHOTO Shutterstock

Une première étude chiffre le coût imposé aux automobilistes par des routes en mauvais état.

Prés de 1,4 milliard de dollars par année, c’est ce que coûte aux québécois le mauvais état des routes selon la plus récente étude de l’Association canadienne des automobilistes (CAA) qui fait le bilan et propose aussi des pistes de solutions.

« Le réseau routier canadien remplit des fonctions essentielles pour les travailleurs, les entreprises et les collectivités, mentionne Ian Jack, vice-président aux affaires publiques de la CAA. Or, cette étude est la toute première à chiffrer le coût imposé aux automobilistes par les routes en mauvais état. Elle démontre aussi qu’à long terme, les gouvernements seraient financièrement gagnants s’ils entretenaient les routes plus régulièrement pour les garder dans un état non pas parfait, mais relativement bon. »

Coût annuel moyen des routes en mauvais état par véhicule, par province (en dollars par année)

 

Source : Analyse de CPCS
Coup d’oeil sur la situation québécoise

Au Québec, en moyenne chaque année, une voiture roule 16 685 kilomètres et son usage coûte 258$ de plus à son propriétaire en raison du mauvais état de nos routes soit plus du double de la moyenne canadienne de 126$.

Le piètre état des routes entraîne directement une usure prématurée des pneus et tire la consommation d’essence à la hausse, sans oublier les inévitables dépenses additionnelles en réparations et en entretien. Les dommages engendrés par l’état du réseau routier tendent aussi à faire baisser la valeur de revente d’un véhicule.

« Pire encore, on ne parle ici que des coûts imprévisibles qui s’ajoutent au budget annuel des conducteurs de la province, indique Sophie Gagnon, vice-présidente, Affaires publiques et sécurité routière, CAA-Québec. Comme l’âge moyen des véhicules de promenade et des camions légers au Québec est de près de 8 ans, on parle de plus de 2000$ par véhicule ! »

« Le coût est nettement plus lourd pour les Québécois et le piètre état des chaussées se ressent aussi sur la qualité de roulement, sur le confort et, chose inquiétante, sur la sécurité de tous les usagers de la route, qu’ils soient à pied, à vélo, en auto ou à moto. » précise Sophie Gagnon – Vice-présidente, Affaires publiques et sécurité routière de CAA-Québec

Le réseau routier du Québec 

Des quelque 113 000 kilomètres de tronçons routiers québécois évalués pour cette étude, 12% ont été jugés en très mauvais état, 17% en mauvais état et 22% dans un état à peine passable. Ce sont donc 51% des tronçons qui ont échoué à obtenir la note de passage. Le portrait est assez similaire entre le réseau des autoroutes de la province et les voies non autoroutières.

«Qu’un Québécois roule sur une route de campagne ou sur une autoroute, il est en droit de s’attendre à ce que son véhicule ne soit pas la proie d’un danger soudain et à ce qu’il ne subisse pas d’usure prématurée qui a un impact direct sur son portefeuille chaque année, ajoute Mme Gagnon. Nous chiffrons aujourd’hui pour une première fois ce qu’il en coûte dans la poche des gens, mais nous défendons depuis longtemps l’importance d’un réseau routier de qualité pour l’ensemble des usagers.»

Des pistes de solution

Selon des éditions précédentes du Bulletin de rendement des infrastructures canadiennes, le coût de remplacement total des routes canadiennes dont l’état est passable, mauvais et très mauvais s’élèverait à 125 milliards de dollars.

Au-delà de ce montant, certaines actions pourraient rapidement améliorer l’état des lieux et, par extension, réduire le fardeau financier qui pèse sur le gouvernement et les municipalités, d’une part, ou sur les automobilistes, d’autre part.

  • Préservation de la chaussée et entretien préventif : il vaut toujours mieux prévenir que guérir, et en ce qui concerne l’entretien des routes, c’est particulièrement vrai sur le plan financier.
  • Intervention rapide : les pouvoirs publics doivent réagir rapidement pour colmater les nids-de-poule et autres déformations majeures de la route.
  • Priorisation stratégique : grâce à un investissement ciblé et préventif dans les routes très passantes ou stratégiquement importantes, les budgets souvent serrés sont utilisés au mieux.
  • Signalisation des pires routes 2021 : faire entendre sa voix en utilisant l’outil de signalement Les pires routes, mis en ligne chaque année par CAA-Québec. La participation citoyenne a fait ses preuves et peut aider la Voirie municipale à déterminer quels tronçons prioriser.

Il n’y a pas de solutions miracles, mais une bonne infrastructure routière est synonyme d’économies.

Selon le Bulletin de rendement des infrastructures canadiennes 2019, investir un dollar dans la préservation de la chaussée permet d’éviter ou de retarder des dépenses de 6$ à 10$ sur d’éventuelles réparations coûteuses.

Les routes pavées qui sont préservées dans le cadre d’un solide programme de gestion des infrastructures durent plus longtemps et coûtent moins cher d’entretien pour les gouvernements.

Et à l’échelle du Canada?

L’analyse de la CAA révèle que 43% des routes ne sont pas en bon état et que l’automobiliste canadien doit en moyenne débourser 126$ par année pour compenser le mauvais état des routes. Collectivement, cela représente 3 milliards de dollars en frais de réparations et d’entretien et autres dépenses connexes, le Québec comptant pour près de la moitié de ce montant.

« En moyenne, le véhicule représente la deuxième plus grande dépense pour les ménages, rappelle M. Jack. Chaque dollar que le conducteur doit payer pour utiliser son véhicule est un dollar qu’il n’a pas pour couvrir ses besoins courants. »

Pour consulter le rapport complet.

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