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Les peintures automobiles mises à l’épreuve

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Un des tests consiste à mesurer la résistance de la surface aux éraflures. Source : Axalta

La peinture qui recouvre les véhicules offre bien plus qu’une simple apparence. Elle offre une protection à la carrosserie du véhicule. Pour ce faire, une batterie de tests est effectuée afin d’évaluer la résistance des composantes du film de peinture.

La plupart des tests sont réglementés par l’American Society for Testing and Materials (ASTM), qui donne des instructions très précises sur comment ceux-ci doivent être effectués. Voici donc une brève description de certains tests.

Adhésion (ASTM D3359)

Une mauvaise adhésion du film de peinture pourrait occasionner de la délamination, de l’écaillement et ultimement de la corrosion. On vérifie l’adhésion à l’aide d’un essai de quadrillage. On effectue une série de coupures quadrillées sur le fini à l’aide d’un couteau multi-lames spécial. On applique ensuite un ruban adhésif et on tire. Si la peinture reste en place, le fini a passé le test.

Résistance aux égratignures (ASTM D3363)

La résistance aux égratignures est mesurée avec un test de dureté aux crayons. Une série de crayons de plomb est passée sur la surface à un angle de 45 degrés. Le crayon qui ne strie pas la surface détermine son niveau de dureté.

Résistance chimique (ASTM D1308)

Les finis automobiles sont exposés à plusieurs substances chimiques. Que ce soit de l’essence ou des fientes d’oiseau, ces éléments peuvent dégrader le film de peinture. On expose le fini à des solvants, des substances acides ou alcalines à différentes concentrations et sur des périodes déterminées et on évalue leur performance.

Résistance aux rayons UV (ASTM D5894-21)

Les finis sont exposés à des radiations UV pendant des périodes déterminées. La rétention de la couleur, la perte de lustre et la dégradation physique du fini sont mesurées. Une bonne performance assure une durabilité à long terme du fini. La peinture d’un véhicule exposé aux UV de la Floride par exemple risque de se dégrader plus rapidement qu’un véhicule au Québec.

Résistance à la corrosion (ASTM B117)

La rouille est le pire ennemi d’une carrosserie automobile. L’humidité et le sel de déglaçage sont les principaux responsables de la corrosion. Les manufacturiers exposent les finis à un brouillard salin et évaluent la performance du fini. Plus la résistance est longue, mieux c’est pour le véhicule.

Résistance aux impacts (ASTM D2794)

Que ce soient des cailloux, des grêlons ou des collisions mineures, le fini d’une automobile risque d’être légèrement bossé et écaillé. La résistance à l’impact est effectuée à l’aide de billes d’acier de différents poids qui sont lâchées sur le fini. On évalue ensuite les dommages pour voir si le fini répond aux exigences.

Tests environnementaux

Les tests environnementaux pour les fins automobiles consistent en une combinaison de tests d’exposition à l’extérieur et de tests en accéléré en laboratoire. Les constructeurs automobiles ne peuvent attendre des années avant de savoir si un fini est résistant à long terme. On simule donc les contraintes que le fini subira sur plusieurs années.

Il est important pour nos carrossiers, pour toutes ces raisons, d’utiliser des produits de refinition qui permettent de retrouver la même résistance que le revêtement d’origine.

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