La croissance et des investissements continueront à renforcer le réseau et ses partenaires franchisés.
Le 26 septembre 2022, Sylvain Séguin a été nommé président de Réseau Fix au Canada. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, M. Séguin affirme que l’une de ses principales priorités est de « continuer à créer de la valeur pour tous nos principaux intervenants et de veiller à ce que nos partenaires franchisés soient à l’abri de l’incertitude économique. »
Dans le monde d’aujourd’hui, où la volatilité est omniprésente – du marché boursier à l’économie, en passant par les tensions géopolitiques et sociales –, cette façon de penser représente un changement positif et essentiel, non seulement pour Réseau Fix, mais aussi pour l’ensemble du secteur du marché secondaire.
En prenant les rênes d’une organisation qui est passée d’un acteur régional solide dans le domaine de la réparation de carrosserie à une force majeure nationale et internationale, M. Séguin comprend les nuances auxquelles sont confrontés les réparateurs de carrosserie, les installateurs de vitres automobiles et les ateliers indépendants à travers le Canada.
Un modèle de franchise solide
« Nous continuons à nous développer au niveau national et mondial, affirme le président, grâce à une base solide fondée sur l’esprit d’entreprise et l’innovation. » Il note qu’un facteur clé contribuant au succès du réseau Fix [maintenant présent dans 15 pays, avec plus de 2000 points de service à travers le monde] est son modèle de franchise solide.
« Nous croyons fermement qu’il faut donner à nos partenaires franchisés les moyens de devenir des propriétaires d’ateliers prospères dans leurs propres communautés », explique M. Séguin. Cela signifie de les équiper des outils et du soutien adéquats, et de leur donner accès à de la formation, pour non seulement répondre aux attentes des clients et des intervenants, mais les dépasser.
Toutefois, dans le contexte actuel, ce n’est pas un objectif toujours facile à atteindre. M. Séguin reconnaît que l’industrie de la réparation de carrosserie n’a sans doute jamais été aussi concurrentielle qu’aujourd’hui. « Les ateliers cherchent toujours à rendre leurs opérations les plus efficaces possible, avec un coût minimum et un rendement maximum », explique-t-il. De plus, les pressions actuelles sur la chaîne d’approvisionnement, les progrès de la technologie, l’augmentation des coûts des matériaux et les enjeux de main-d’œuvre ajoutent une complexité supplémentaire à une activité dont les marges sont déjà minces. Si l’on ajoute à cela la consolidation en cours dans le secteur, le résultat peut sembler déconcertant pour les ateliers indépendants.
C’est ici qu’un partenaire comme Réseau Fix peut vraiment faire la différence. Le fait de pouvoir tirer parti de la puissance et de la force d’une entité mondiale, avec des systèmes, des processus et des stratégies éprouvés, peut doter les ateliers qui se joignent à la famille d’une formidable gamme d’outils et de solutions pour faire face à presque toutes les situations auxquelles ils peuvent être confrontés.
Combattre la pénurie de main-d’œuvre
On peut prendre l’exemple de la pénurie de main-d’œuvre qui sévit actuellement dans l’industrie. M. Séguin explique qu’au cours des dernières années, Réseau Fix, en collaboration avec ses partenaires de l’industrie ainsi qu’avec les législateurs aux niveaux provincial et fédéral, s’est efforcé d’accélérer l’immigration de techniciens talentueux afin de pourvoir les postes vacants dans les secteurs de la réparation de carrosserie, de la réparation et du remplacement des vitres et des services mécaniques.
Un autre facteur clé est d’assurer une stratégie rapide et efficace de mise en œuvre de la formation, afin que les techniciens soient prêts et capables de gérer les dernières avancées technologiques et procédures de réparation. « Nous tenons également à nous assurer que nos partenaires franchisés disposent de techniciens entièrement certifiés pour réparer toutes les marques et tous les modèles de véhicules dans leur état d’origine ou d’avant-collision », poursuit M. Séguin.
Pour s’en assurer, Réseau Fix s’est associé à Centre de carrosserie certifié (CCC) pour accélérer la formation, la certification et l’accréditation des techniciens qui travaillent avec ses partenaires franchisés. De plus, l’accès aux données sur les véhicules devenant une question de plus en plus importante pour le marché secondaire, Réseau Fix a également joint ses forces à celles de l’Association des industries de l’automobile du Canada (AIA Canada) pour faire pression sur le gouvernement canadien afin qu’il adopte une loi sur le droit à la réparation. Cette dernière garantira que les techniciens disposent de l’information nécessaire pour réparer les véhicules conformément aux spécifications d’origine.
« Nous avons approché les législateurs à travers le Canada pour solliciter leur soutien afin que le projet de loi soit adopté, déclare M. Séguin. Cela montre notre volonté de jouer un rôle actif de leader dans les questions qui sont vitales pour le succès du marché secondaire. »
Soutenir les ateliers et les consommateurs
Un autre problème auquel de nombreux ateliers de carrosserie sont actuellement confrontés concerne la capacité des ateliers. En effet, certains centres ont du mal à s’assurer qu’ils ont suffisamment de personnel pour gérer le volume de travail disponible. « Plus que jamais, nos partenaires franchisés stratégiques doivent avoir une bonne compréhension de leur propre capacité, tandis que nous, en tant que réseau, devons avoir une bonne maîtrise de notre capacité globale afin que nous puissions aider et soutenir nos partenaires ainsi que les consommateurs qui choisissent nos marques pour leurs besoins en matière de véhicules », souligne le président.
En ce qui concerne l’avenir, M. Séguin affirme qu’un facteur clé du succès et de la viabilité de l’industrie du marché secondaire est l’investissement continu pour assurer la pérennité des activités. C’est pourquoi le Réseau Fix continue d’investir et d’accroître sa présence dans tout le Canada, en collaborant avec ses partenaires actuels et en accueillant de nouveaux ateliers qui veulent améliorer leur sort et rester à l’avant-garde de l’industrie pour les années à venir.
« Si les propriétaires d’ateliers ne sont pas capables d’investir aujourd’hui, conclut M. Séguin, ils ne seront pas en mesure de réparer les véhicules de demain. »