2020 a testé la flexibilité et a repoussé les limites des entreprises.
Comme partout ailleurs dans le monde, l’industrie automobile canadienne a été frappée de plein fouet par la pandémie. Après le choc d’un arrêt brutal en début d’année, tous se sont démenés pour se réinventer et se remettre au travail.
Ce niveau d’agilité et de flexibilité a été essentiel pour relancer l’industrie automobile, et ce numéro d’Autosphere Mag regorge de perspectives recueillies auprès de chefs d’entreprise qui ont analysé le paysage actuel et qui ouvrent la voie à un avenir meilleur.
Préparer l’avenir
Sur Autosphere.ca, nos collaborateurs partagent également leurs impressions. Parlant des défis auxquels le secteur de la carrosserie a été confronté cette année, le président du CCIF, Paul Prochilo, a expliqué comment l’absence de plans de continuité des activités était un défi majeur, tout comme la crise du crédit dans la chaîne d’approvisionnement.
Malgré ces défis, l’industrie de la carrosserie résiste à la tempête et sortira de la pandémie plus forte et mieux équipée que jamais. M. Prochilo soutient que « la COVID-19 a forcé de nombreuses entreprises à adopter la technologie à un rythme accéléré », ce qui est une bonne chose.
Brian Murphy, vice-président, recherche et analyse pour le Canadian Black Book, explique quant à lui comment la deuxième vague affectera les marchés des voitures neuves et d’occasion ici au Canada.
Comme notre marché automobile est étroitement lié au marché américain, si les cas de COVID-19 continuent d’augmenter aux États-Unis, l’impact sera important de ce côté-ci de la frontière. Puisque les exportations et les prix de gros chuteront, les concessionnaires devront faire preuve de souplesse tout en continuant de répondre aux besoins changeants des consommateurs et des parcs de véhicules.
Et maintenant ?
Aussi encourageant soit-il de voir les différents secteurs de l’industrie automobile s’adapter et changer pour le mieux, l’avenir demeure incertain. Heureusement, au moment d’écrire ces lignes, nous apprenons que le développement d’un vaccin efficace à plus de 90 % est très avancé, ce qui nous donne tous de l’espoir.
Un peu de certitude aiderait bien, mais comme Manfred Baden, président de la division du marché secondaire chez Robert Bosch a déclaré lors d’une récente table ronde à l’Automechanika : « Avec la hausse du nombre de cas de coronavirus dans le monde entier, les projections sont impossibles. » Il a ajouté que la flexibilité demeure la clé : « Nous devons suivre attentivement la situation afin de pouvoir réagir rapidement. »
Ce n’est pas le moment de s’accrocher aux anciennes normes. Nous devons plutôt aborder les défis avec agilité, continuer d’investir dans notre personnel et planifier une nouvelle réalité. Des jours meilleurs sont à venir.