Le maintien d’une pression correcte des pneus permet de réaliser des économies et de réduire l’impact sur l’environnement.

Chaque printemps, comme nous le faisons depuis plus de deux décennies, l’ACPC lance sa campagne d’éducation sur l’entretien des pneus et le mois de mai 2023 ne fait pas exception. Comme les années précédentes, l’ACPC a de nouveau interrogé les conducteurs canadiens sur leurs habitudes et leurs connaissances en matière d’entretien des pneus. Elle a également recueilli des informations sur leurs habitudes de conduite et sur la façon dont les facteurs sociaux, tels que les difficultés économiques actuelles, les affectent sur la route.

Cette année, notre gros titre est que les routes du Canada seront moins fréquentées cet été. En effet, 66 % des conducteurs nous ont dit que les pressions financières les obligeront à annuler ou à limiter leurs déplacements.

Les habitudes ont un impact sur les coûts

L’enquête montre également que les conducteurs ne connaissent pas les habitudes d’entretien des pneus qui peuvent améliorer l’économie de carburant et réduire le coût des déplacements. Bien qu’une vaste majorité de conducteurs canadiens (79 %) reconnaissent qu’un gonflage adéquat des pneus permet d’économiser du carburant, de réduire les émissions et de protéger l’environnement, la plupart d’entre eux ont encore des progrès à faire en ce qui a trait à leurs habitudes et à leur savoir-faire en matière d’entretien des pneus.

Par exemple :

• Seuls 22 % des conducteurs mesurent chaque mois la pression de leurs pneus, comme le recommandent les fabricants pour une performance optimale.
• 61 % ignorent que la pression de gonflage ne doit être mesurée que lorsque les pneus sont froids, c’est-à-dire après que le véhicule a été immobilisé pendant au moins trois heures ou qu’il n’a pas parcouru plus de deux kilomètres, et
• 33 % se réfèrent à la pression d’air indiquée sur le flanc du pneu pour déterminer la pression correcte de leurs pneus, qui est la pression maximale qu’un pneu peut contenir sous une charge maximale, et non le niveau de gonflage recommandé.

Dans le même temps, les constructeurs automobiles sont tenus d’améliorer l’économie de carburant de leur gamme de produits et d’augmenter l’autonomie des véhicules électriques (VÉ) ; les fabricants de pneus jouent un rôle en améliorant la résistance au roulement des pneus et en concevant des pneus qui peuvent améliorer l’économie de carburant jusqu’à 4 %. Pourtant, notre enquête a révélé que 55 % des conducteurs canadiens ne connaissent pas ces produits et que seuls 16 % d’entre eux ont équipé leur véhicule de ces pneus à faible consommation de carburant.

Conduite économe en carburant

De plus, selon Ressources naturelles Canada, les habitudes de conduite respectueuses du carburant, telles que le maintien d’une vitesse constante, l’accélération en douceur et la décélération en roue libre, peuvent permettre de réaliser des économies de carburant significatives. Par exemple, à 120 km à l’heure, un véhicule consomme environ 20 % de carburant de plus qu’à 100 km à l’heure ; et une variation de la vitesse entre 75 et 85 km à l’heure toutes les 18 secondes peut augmenter la consommation de carburant de 20 %.

En résumé, les automobilistes canadiens ont besoin d’être mieux informés sur la manière d’optimiser le rendement énergétique de leur véhicule, en commençant par l’entretien adéquat des pneus, en adoptant des habitudes de conduite économes en carburant et en choisissant des pneus économes en carburant lorsqu’il est temps de changer les pneus. Si tous les conducteurs font ce qu’il faut, nous verrons un impact vraiment positif sur l’environnement et sur le portefeuille des automobilistes.