L’économie québécoise – et plus largement mondiale – fait face à des enjeux multiples : crise climatique, problèmes d’approvisionnements, pénuries de main d’œuvre, inflation etc.

Bien que le Québec regorge de ressources, de savoir-faire et d’expertises, un exercice pour structurer, planifier les actions et développer les activités industrielles est maintenant à l’ordre du jour.

En plus de bénéficier au bilan environnemental du Québec, la transition électrique et intelligente du transport terrestre aurait un apport positif pour l’économie de la province et plus précisément la balance commerciale québécoise ainsi que la main-d’œuvre du Québec issue de notre secteur pour des carrières durables. En 2019, l’importation de pétrole représentait 48% de son déficit. À contrario, les profits d’Hydro-Québec, incluant les recharges des véhicules électriques, sont redistribués au gouvernement québécois pour le développement de services d’état. Une boucle vertueuse !

Ambition TEI 2030

Dès 2019, les membres de Propulsion Québec ont exprimé un besoin clair de structure et de planification des actions de notre écosystème pour les années à venir afin de de favoriser la croissance et le développement des projets et organisations québécois en mobilité durable.

C’est dans cette optique que Propulsion Québec a créé une cartographie de l’écosystème québécois des TEI, complété une analyse internationale des tendances mondiales en mobilité, dressé une liste des forces et faiblesses du Québec et des ambitions gouvernementales (Canada, Québec, Montréal, États-Unis) en travaillant main dans la main lors d’ateliers avec plus d’une centaine de joueurs de l’écosystème pour identifier les créneaux les plus porteurs et à fort potentiel en transports électriques et intelligents.

Fruit du travail de 2 années, la grappe a rendu public le 23 juin dernier cette politique industrielle nommée Ambition TEI 2030, destinée aux TEI et articulée autour de 8 grands thèmes  stratégiques.

Grâce aux 225 initiatives concrètes déployées sur les 8 prochaines années, cette feuille de route des TEI, véritable politique industrielle pour notre écosystème permettra au Québec d’accélérer ses efforts de lutte contre les changements climatiques, de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) liés au transport, en plus d’améliorer la mobilité des québécois, la compétitivité des entreprises québécoises, de créer des emplois durables et de stimuler une filière économique à grand impact.

Le Québec pourra compter sur ses propres ressources et compétences, gagner en autonomie et faire un pas de plus vers la transition écologique.

Vous pouvez lire l’article complet sur propulsionquebec.com.