La mission de l’organisme Mobilité électrique Canada est d’accélérer la transition vers la mobilité électrique au Canada. Nous parlons de cette mission avec Louise Lévesque, nouvellement nommée au poste de directrice des politiques.
Mme Lévesque, qui est au volant d’un véhicule électrique depuis 2014, a travaillé plusieurs années dans le domaine des communications spécialisées en électrification des transports. À la même époque, elle siège comme bénévole au Conseil d’administration de cet organisme non gouvernemental.
Maintenant responsable de tout ce qui touche aux politiques gouvernementales, son rôle est pivot. L’organisation est construite autour de membres où sont présentes des entreprises qui développent des technologies et solutions en électrification, des organismes en faisant la promotion et des constructeurs de véhicules électriques. Ce regroupement permet de développer des partenariats alors que Mobilité électrique Canada transmet à ses membres toute l’information pertinente en matière de politiques, réglementation et avancées technologiques en électrification.
« Notre organisme, présidé par Daniel Breton, émet aussi des recommandations et des études aux divers paliers de gouvernement pour accélérer l’électrification des transports. Il est clair que le réchauffement climatique est un enjeu crucial, explique Mme Lévesque. D’un autre côté, le virage vers une mobilité sans émissions polluantes représente aussi pour le Canada un très important potentiel économique. Nous avons ici entre les mains les ressources et le savoir-faire pour devenir des leaders en matière d’électrification des transports. »
Un plan d’action
Mobilité électrique Canada a publié récemment son Plan d’action VÉ 2030 axé sur six piliers visant à assurer la réussite du Canada dans sa transition vers la mobilité électrique. Ces piliers sont les mécanismes de financement pour favoriser l’adoption des VÉ légers par les consommateurs, le soutien à l’électrification des véhicules moyens, lourds et hors route, le déploiement d’infrastructures de recharge, la disponibilité des VÉ pour toutes les communautés, soutenir les capacités de conception et de fabrication nationales et sensibiliser le gouvernement fédéral à donner l’exemple, notamment en convertissant son parc de véhicules à l’électrique.
L’approche se veut aussi très concrète. « Nous travaillons ainsi à la sensibilisation des fournisseurs d’électricité pour qu’ils mettent en place une grille de tarifs qui rendrait la recharge hors des périodes de pointe plus intéressante », illustre la directrice des politiques.
« Nous pouvons dire que les choses vont dans la bonne direction, mais pas assez rapidement, reprend-elle. Notre rôle est de donner des pistes de solutions à nos dirigeants pour qu’ils s’engagent avec plus d’urgence dans la solution électrique. »