La division québécoise de la NAFA a invité le conférencier et aventurier Sébastien Sasseville, le 28 octobre, à s’adresser directement à ses membres par vidéoconférence pour partager sa vision de la gestion dans un environnement en transformation.
Avant que le conférencier ne prenne parole, Simon Therrien, nouveau président de la NAFA Québec a tenu à remercier son prédécesseur, Alain Lahaie, pour l’excellent de son travail et féliciter le nouveau CA. Il a aussi félicité les gestionnaires membres de la NAFA, qui ont su livrer « marchandises, services et réconfort » en cette période trouble. « Au lieu de dire ça va bien aller, on peut dire, ça va bien », a-t-il conclu avant de céder la parole au conférencier.
Les défis à relever
Puisant dans sa riche expérience, Sébastien Sasseville, qui a conquis l’Everest, traversé le désert du Sahara à la course, et parcouru le Canada, d’un océan à l’autre en joggant, en avait long à dire en matière de défis à relever. « Il y a d’un côté les objectifs que se donne une entreprise, et de l’autre, l’environnement réel, a-t-il illustré. Entre les deux il y a la nécessité de s’adapter et d’évoluer comme gestionnaire. »
Il a donné pour exemple l’ascension du mont Everest. « Les gens qui meurent en tentant d’atteindre le sommet n’échouent pas par manque de préparation, mais de leur incapacité à adapter leur plan à une situation changeante. »
Selon lui, quand on se donne une mission d’entreprise, il faut savoir adopter les bons outils et de toujours les mettre à jour. Le conférencier a par exemple parlé des technologies de rencontres à distance, que plusieurs connaissaient avant la pandémie, mais qui font maintenant partie du quotidien. Il a aussi expliqué l’importance de savoir s’entourer de gens compétents axés sur la vision partagée du développement de l’entreprise.
Jamais une ligne droite
Tout comme pour réaliser des exploits sportifs, l’entreprise doit toujours garder l’objectif en tête. M. Sasseville précise toutefois que parfois, avant de nous lancer dans une aventure, nous n’avons pas toujours toutes les réponses aux obstacles qui peuvent se présenter sur le parcours. « Ce n’est jamais une ligne droite, précise-t-il. Pour le gestionnaire, il se présente des moments de leadership où il doit choisir entre ce qu’il veut faire et ce qu’il doit faire pour faire avancer l’organisation dans sa mission. »
Sébastien Sasseville est revenu sur la notion de leadership en précisant que la capacité de gérer est égale à la capacité d’inspirer. Un bon gestionnaire doit savoir partager sa vision avec ses collaborateurs et démontrer un enthousiasme contagieux.
« Je conclurais en disant qu’il ne faut pas s’attacher aux processus, mais toujours d’honorer la mission. Il faut constamment se transformer, être agile et adopter continuellement de nouveaux outils pour réussir. »
Face au succès de cette présentation, la NAFA division du Québec a l’intention d’en offrir d’autres à ses membres dans l’avenir.