Le parc de Vidéotron comprend environ 900 véhicules, dont quelques 140 de type « grand public ». Quant aux marques, plus de 50 % de la flotte est issue de chez Ford, même si on retrouve également Dodge, Nissan, Kia, Mitsubishi, Mercedes-Benz et Morgan Olson. CamAuto s’est entretenu avec Stéphane Labrecque, le nouveau directeur de cet imposant parc.

On devine que les journées sont bien remplies lorsqu’on tient les rênes d’un lot de voitures et de camions si imposant. Il est normal de se demander quelles forces et qualités sont nécessaires à ce genre de travail.

« Assurément, il faut faire preuve d’ouverture face à tout ce qui se passe dans le marché, expose Stéphane Labrecque, nouveau directeur du parc Vidéotron. Ça va très vite : il faut constamment demeurer à l’affût des nouvelles technologies et se montrer polyvalent. L’expérience joue évidemment un grand rôle puisque le savoir et la connaissance des enjeux sont des éléments de poids dans la balance lorsque vient le temps de prendre des décisions. »

Vers une électrification

Dans la flotte de 180 véhicules de type « grand public », on dénombre déjà une quarantaine d’électriques et hybrides.

Au fil du temps, les véhicules à essence sont remplacés par des véhicules électriques. On voit aussi plusieurs véhicules qui, arrivés au bout de leur période de financement, se voient installer un moteur électrique. La durée de vie de ces véhicules qui, le plus souvent, ont déjà sept ans, est alors prolongée d’environ quatre ou cinq ans.

Évidemment, on le comprend, il y a plusieurs variables à considérer dans l’électrification d’un parc de véhicules d’une telle ampleur. Chez Vidéotron, pourtant, le virage est bel et bien entamé et tout se passe pour le mieux.

Entretien et longévité

Un parc de 900 véhicules nécessite une attention toute particulière de la part de son gestionnaire.

À cet égard, Stéphane Labrecque puise dans sa riche expérience pour prendre des décisions éclairées, c’est-à-dire en alliant qualité et économie. Il faut savoir que, pour des raisons pratiques, économiques et environnementales, les entretiens de tous les véhicules du parc sont effectués en sous-traitance.

« Nous comptons tout près de 300 fournisseurs de service d’entretien partout au Québec, explique M. Labrecque. Auparavant, nous avions nos garages. Cependant, avec les nouvelles technologies, il serait difficile de trouver des mécaniciens chevronnés et formés pour tous les modèles de véhicules que nous avons, surtout considérant la pénurie de main-d’oeuvre. »

Ainsi, si un utilisateur rencontre un problème mécanique avec son véhicule, il pourra se rendre rapidement chez l’un des fournisseurs attitrés. En raison de leur grand nombre, la distance à parcourir ne sera jamais bien grande.