Volta Energy Solutions (Volta), filiale de Solus Advanced Materials, située en Corée du Sud, lance la première usine de feuilles de cuivre pour batteries de véhicules électriques au pays, à Granby, au Québec.
En tant que plus grand producteur de feuilles de cuivre au monde, la société s’est établie au Québec sous le nom Solutions Énergétiques Volta Canada avec l’ambition de contribuer activement au développement de l’industrie des batteries pour véhicules électriques.
Première usine en Amérique du Nord
Volta est un chef de file mondial qui fournit des matériaux comme des feuilles de cuivre destinées à la fabrication de batteries pour véhicules électriques. La société produit actuellement des feuilles de cuivre au Luxembourg et des feuilles de cuivre destinées à la fabrication de batteries en Hongrie. L’usine de Granby sera la troisième du type et répondra à la demande croissante du marché nord-américain.
« La feuille de cuivre joue un rôle essentiel puisqu’elle agit à titre de collecteur de courant dans la fabrication des batteries lithium-ion, qui sont couramment utilisées dans les véhicules électriques. Grâce à son emplacement géographique stratégique qui lui donne un accès privilégié au marché nord-américain et à son solide engagement politique à faire de la fabrication de batteries électriques un secteur clé de son économie, le Québec est l’emplacement idéal pour implanter la première usine nord-américaine de Volta », explique Dejae Chin, président de Solus Advanced Materials et de Volta Energy Solutions. « L’appui des gouvernements canadien et québécois ainsi que de la Ville de Granby a été essentiel au succès de ce lancement. Notre équipe est déterminée à accroître l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement locale de batteries pour véhicules électriques dans les années à venir. »
Volta planifie entamer sa production destinée au marché canadien en 2026 et à vendre son produit à des clients nord-américains. Dans un premier temps, 25 000 tonnes de feuilles de cuivre seront fabriquées par an. Ce chiffre passera à 63 000 tonnes par an au cours de la deuxième phase du projet. Cela représente 2 500 000 de véhicules électriques sur la route.