Avec la rareté des véhicules neufs et même d’occasion et la situation frisant le plein emploi au Québec, la demande en entretien automobile a le vent dans les voiles.
Après des mois de vache maigre provoqués par la pandémie, les automobilistes reprennent la route.
La récente période de vacances, avec la complexité qui prévaut dans les voyages outre-Atlantique, a vu s’accumuler les kilomètres parcourus alors que les touristes se sont rabattus en grand nombre sur les destinations nord-américaines accessibles par la route.
L’incontournable voiture
La reprise des activités économiques combinée à notre démographie permet d’afficher des statistiques remarquables en matière d’emploi. Et pour se rendre à ce travail, on doit avoir accès à un véhicule fiable, parfois le second véhicule familial.
Cette réalité fait que les consommateurs recherchent avidement de nouveaux véhicules et ceux qui en possèdent un veulent le conserver, d’autant que les véhicules neufs ne sont encore livrés qu’au compte-goutte.
Pour l’atelier de mécanique indépendant, ces facteurs convergents contribuent à remplir les baies de service.
Vous avez accès à une belle clientèle qui ne tient qu’à vous de fidéliser. Un client qui veut conserver sa voiture plus longtemps, par choix ou par obligation, devrait être de la musique à vos oreilles. Vous devez être de véritables partenaires à ses yeux. U
n client qui possède une voiture depuis trois à cinq ans et qui commence à regarder pour un remplacement devrait être bien informé avant de prendre sa décision.
En ayant le cumulatif des entretiens annuels d’un véhicule équivalent, vous pourrez lui montrer, noir sur blanc, combien il économisera en entretenant son véhicule actuel au lieu de s’engager dans des versements mensuels pour les prochaines années pour une voiture neuve.
En passant, avec la hausse des prix d’achat des voitures aujourd’hui il va en coûter beaucoup plus cher à votre client s’il espère avoir simplement une voiture équivalente.
Optez pour la qualité
Parlant de coûts, j’invite les conseillers au comptoir à arrêter de décider pour le client. Qui vous dit que le propriétaire d’une voiture de dix ou douze ans veut nécessairement la pièce la moins chère ou l’équipement bas de gamme ?
Un client qui aime son véhicule, qui l’a entretenu correctement et souhaite le conserver longtemps, mérite qu’on lui propose des pièces de qualité et des services d’entretien préventif à la hauteur. Il est bien placé pour comprendre que sur la durée de vie de son véhicule, la pièce de qualité s’avère toujours plus rentable à la longue.
Des gestes comme un bon antirouille, un nettoyage du système de ventilation et le remplacement du filtre d’habitacle qui vont éliminer les mauvaises odeurs ou encore le remplacement d’une suspension en fin de vie vont contribuer à redonner au conducteur le plaisir de conduire qu’il avait éprouvé au jour de l’achat.
Les acteurs du marché secondaire savent que les pièces de remplacement disponibles aujourd’hui offrent non seulement une couverture élargie, mais souvent une qualité ou une conception surpassant celles d’origine.
Quand on pense suspension, direction ou encore freinage, la possibilité d’en offrir davantage à nos clients pour améliorer leur expérience de conduite et surtout, leur sécurité et celle de tous les utilisateurs de la route, est un élément qui me tient à cœur et que vous devez partager.
En développant un lien de confiance avec votre client, notamment en répartissant les travaux selon leur urgence, vous poserez les gestes qu’il faut pour que ce véhicule reste sur la route, en toute sécurité, très longtemps.
C’est un plus pour vous, un plus pour votre client et aussi, mentionnons-le, un plus pour la protection de notre environnement et de nos ressources.