Les efforts de la SOGHU pour valoriser les produits contaminants est un travail d’équipe. Mobilisez tous vos travailleurs aux bonnes pratiques environnementales !

La Société de gestion des huiles usagées (SOGHU) joue un rôle pivot, en collaboration avec tout le secteur automobile, dans la protection de notre environnement. Ce service de recyclage des huiles usagées, filtres, liquides de refroidissement (glycol), contenants en plastique et contenants aérosol, est sans frais pour l’atelier et permet sans contredit de faire briller l’image verte de toutes les entreprises du secteur automobile.

Vos cinq bacs

« Il arrive toutefois encore trop souvent que ces matières à recycler soient contaminées accidentellement par une mauvaise utilisation des bacs et barils étant destinés à la récupération », déplore Jean Duchesneau, directeur général de cette organisation. « Il faut s’assurer de ne pas mélanger les produits et d’utiliser les cinq bacs et barils réservés à cette fin. »

Les gestionnaires d’ateliers, centres de pneus et concessions organisent régulièrement des rencontres avec leurs travailleurs. On explique le fonctionnement d’un nouvel équipement pour s’en servir efficacement ou encore pour parler d’un nouveau processus de réparation. La bonne utilisation des cinq bacs, barils ou réservoirs destinés aux matières récupérables devrait figurer régulièrement au programme de ces rencontres informelles. Cela est d’autant plus important lors de l’arrivée de nouveaux employés ou de travailleurs saisonniers. 

Le message doit être partagé régulièrement, pour devenir une habitude pour tous. Toute l’équipe doit en effet partager cet engagement envers l’environnement. Une entreprise qui s’engage avec rigueur dans cette direction ajoute de la valeur à ses activités et devient même plus attirante pour les travailleurs et la clientèle.

Un programme qui marche

Financé par les fabricants de ces produits d’usage courant mais potentiellement contaminant, ce programme environnemental a fait ses preuves. Dans un nombre croissant d’atelier, la séparation des produits et contenants s’est inscrite dans les bonnes pratiques, aussi routinière que le dépôt dans des bacs bleus des matières recyclables à la maison.

Cet engagement de l’industrie se traduit par un taux de récupération oscillant entre 80 et 85 % des produits huileux. « C’est un bon résultat, constate M. Duchesneau, mais il y a encore du chemin à faire. De plus, nous voulons pousser la valorisation des liquides de refroidissement à ce même niveau, ce qui n’est malheureusement pas le cas en ce moment. »

Devenir point de dépôt

Les ateliers du secteur automobile qui ne font pas récupérer leurs huiles et filtres usagées, l’antigel, les contenants huileux et d’antigel ainsi que les aérosols, n’ont qu’à prendre contact avec l’un des récupérateurs inclus dans la liste sous l’onglet « récupérateurs » du le site de la SOGHU (soghu.com).

Le récupérateur ajoutera l’atelier à sa tournée de cueillette et pourra même fournir, sur demande, les bacs ou barils nécessaires à la bonne gestion de ces produits et contenants. Ce service est offert sans frais aux ateliers puisque les fabricants de produits couverts par le programme en sont la source de financement. Les ateliers qui le désirent peuvent également s’enregistrer comme point de dépôt SOGHU, et ainsi offrir à la population avoisinante un endroit où disposer des produits huileux et d’antigels de façon responsable. 

Il s’agit d’un service qui profite donc à toute la communauté. Sachant que l’entreprise de leur municipalité ou de leur quartier offre la possibilité de valoriser ces produits dans les règles de l’art, les concitoyens seront enclins à venir y déposer ces produits. Une autre façon de faire briller l’image de tout le secteur.