L’industrie automobile, c’est bien plus qu’une salle de montre moderne et bien garnie.
Cette édition d’Autosphere couvre une abondance de sujets et présente son lot d’entreprises au parcours inspirant. Toutefois, un fil conducteur apparaît clairement dans cette édition : ce qui se passe en coulisse.
Vous allez découvrir les efforts impressionnants déployés par les constructeurs automobiles pour s’assurer que les équipes techniques œuvrant dans les ateliers de leurs concessionnaires possèdent les connaissances les plus poussées pour entretenir les voitures de leurs clients. Ces compagnies, tout comme les concessionnaires qui les représentent, comprennent très bien l’importance d’une prestation irréprochable lorsqu’un consommateur franchit les portes du département du service. Une mauvaise expérience peut éroder la confiance envers le produit et risque de faire hésiter ce client lorsque viendra le moment de remplacer son véhicule. En jetant un œil aux photos du reportage livré par notre journaliste Isabelle Havasy, vous ne pourrez qu’être impressionnés par les investissements massifs que représente la mise à niveau des installations et des compétences techniques.
De quoi être fier
Toujours sous le même thème, mais sous une autre perspective, les ateliers indépendants sont engagés dans la même trajectoire où leurs compétences doivent constamment répondre à l’évolution des technologies automobiles. J’ai eu le plaisir de parler avec plusieurs propriétaires d’atelier de mécanique qui ont décidé de compléter des programmes de formations spécifiques à l’entretien et à la réparation de véhicules électriques et hybrides. Ils maintiennent le cap malgré la turbulence du marché, sachant qu’ils doivent être en mesure d’accepter tous les véhicules que leurs clients leur confient. Il y avait, par exemple, une belle fierté dans la voix de Charles Bernier, du Garage Yvon Vanier à Montréal, lorsqu’il m’a raconté comment il était capable de travailler à l’intérieur de batteries haute tension – photo à l’appui – pour leur redonner leur plein potentiel au bénéfice de ses clients.
On sent bien à quel point le sentiment de M. Bernier est multiplié par le nombre de mécanos qui profitent d’une forme ou d’une autre de formation. Ces investissements sont basés sur les bonnes pratiques commerciales. On veut des clients fidèles à la concession ou à l’atelier. Mais il ne fait aucun doute que pour un technicien, de pouvoir appuyer sa passion sur des compétences constamment mises à jour vient aussi à renforcer son attachement à son milieu professionnel.