Ian Sam Yue Chi, président de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ) déplore la situation provoquée par les lacunes dans la mise en ligne de la nouvelle plateforme de SAAQclic, mais indique que ces problèmes de déploiement informatique n’affectent pas la livraison de véhicules neufs chez ses concessionnaires membres.
Depuis quelques semaines les bulletins de nouvelles ne peuvent que revenir sur la frustration éprouvée par les automobilistes québécois qui tentent sans succès de renouveler leur permis de conduire ou leur immatriculation en accédant à la nouvelle plateforme SAAQclic.
La Société de l’assurance automobile du Québec annonçait que dès le 20 février, les particuliers pourraient obtenir des services en ligne sécuritaires, simples d’utilisation et accessibles en se branchant sur le site.
Néanmoins, la société d’État recommandait aux consommateurs d’effectuer le paiement du renouvellement du permis de conduire et de l’immatriculation par l’entremise d’un établissement financier, en ligne ou au comptoir, durant la période de transition.
Elle devait prévoir que cette migration majeure allait nécessiter certains ajustements.
Les concessionnaires livrent la marchandise
En ce qui concerne nos lecteurs liés au secteur de la vente automobile, les ratées de SAAQclic les affectent évidemment directement.
La totalité des membres de la Corporation des concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ) utilise cette plateforme pour immatriculer les véhicules dont prennent possession leurs clients.
On parle ici de 890 concessionnaires répartis sur tout le territoire québécois.
« Nos concessionnaires sont aux premières lignes de cette situation, constate Ian Sam Yue Chi. Normalement, l’immatriculation du véhicule est une opération simple. En ce moment, évidemment, c’est autre chose. Ou le site est simplement inaccessible ou s’il l’est, il est affecté par plusieurs bogues. Utiliser le téléphone pour conclure l’opération peut demander plusieurs heures. »
Ceci étant dit, M. Sam Yue Chi est en étroite communication avec les représentants de la société d’État qui se montrent, selon lui, agiles et mobilisés.
Une meilleure plateforme
« C’est un gros projet en préparation depuis quatre ans. Je sais que nous aurons au final un bien meilleur système, rassure-t-il, et entre-temps nous obtenons des propositions de solutions de la part de la SAAQ. »
Par exemple, afin d’accommoder les clients et éviter les attentes frustrantes, les concessionnaires peuvent émettre un transit temporaire valide pour dix jours et qui peut être renouvelé au besoin.
Chose certaine, ce que certifie le président de la CCAQ, c’est que les clients qui ont attendu parfois longtemps pour la livraison de la voiture convoitée ne seront pas déçus et pourront prendre le volant de leur nouvelle acquisition sans encombre.
Le site SAAQclic devrait retrouver un fonctionnement normal d’ici la fin du mois d’avril.