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Un tournant dans les réclamations et réparations de VÉ

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Ryan Mandell. Source: Ryan Mandell

S’il y a bien une chose dont on peut être certain en matière de tendances dans les réparations après accident, c’est qu’elles ne cessent d’évoluer. En 2024, la fréquence des sinistres pour les véhicules entièrement électriques (VÉÉ) a augmenté de 34 % au Canada et de 38 % aux États-Unis. Cette hausse est en grande partie due à la multiplication des VÉ et à la diversité des modèles désormais offerts aux consommateurs. Cela dit, l’augmentation de la fréquence des sinistres observée l’an dernier s’explique également par d’autres facteurs.

Les demandes de réparation de VÉ sont en hausse, tant au Canada qu’aux États-Unis. Source : Huw Evans

Facteurs climatiques
Au second semestre de 2024, les phénomènes météorologiques majeurs se sont multipliés, notamment aux États-Unis, où des tempêtes – dont l’ouragan Helene – ont touché le sud-est, et au Canada, avec l’arrivée de l’hiver.

En parallèle, la faisabilité de la réparation a également baissé. La valeur des véhicules a continué de s’ajuster, surtout dans la seconde moitié de 2024, ce qui a entraîné une hausse des pertes totales. Malgré des valeurs de récupération qui demeurent relativement élevées, la valeur globale d’un véhicule n’est plus ce qu’elle était, ce qui abaisse le seuil à partir duquel il vaut mieux le réparer plutôt que le déclarer perte totale. Par ailleurs, ces dernières années, les constructeurs ont lancé davantage de modèles de VÉ à des prix plus accessibles, ce qui influe aussi sur la gravité des sinistres.

Une dynamique en évolution
Même si la demande globale pour les VÉ ralentit et que de nombreuses incitations gouvernementales sont réduites, il n’en reste pas moins qu’ils sont de plus en plus nombreux sur les routes. Cela signifie que davantage de VÉ sont impliqués dans des collisions et doivent être réparés, mais les conditions de ces réparations évoluent. On pourrait assister à une stabilisation de la gravité des sinistres liés aux VÉ, étant donné que leur valeur n’est plus aussi élevée. En outre, l’écart d’âge moyen entre un VÉ et un véhicule à moteur thermique (ICE) se resserre, et les réclamations les plus coûteuses sont peu à peu exclues, à mesure que la valeur de ces véhicules diminue.

En observant les régions nord-américaines où les réclamations pour VÉÉ réparables sont les plus fréquentes, la Colombie-Britannique arrive en tête. Dans cette province, 7,46 % de toutes les réclamations après collision concernent des VÉÉ, soit une hausse de 2,11 % entre 2023 et 2024. En deuxième position pour la même période : la Californie, avec 5,59 % (et une hausse de 1,17 % d’une année sur l’autre), tandis que le Québec (autre province canadienne ayant largement adopté les VÉ) arrive en troisième place, avec 5,68 % (et une hausse de 2,17 % d’une année sur l’autre).

Ces chiffres indiquent que le nombre de VÉ à réparer sont plus nombreux dans ces marchés, et certains centres de carrosserie peuvent même se spécialiser dans ce type de réparations, grâce à une forte concentration de ces véhicules dans des zones comme la région de Vancouver, Los Angeles et Montréal.

Questions de calibration


En ce qui concerne plus précisément les réparations de VÉ, les données de Mitchell montrent clairement que plus un véhicule est électrifié, plus le nombre de codes de défaillance détectés lors d’un balayage diagnostique est élevé. Ce phénomène s’explique en grande partie par le niveau de connectivité du véhicule. Lorsqu’une partie du véhicule est endommagée dans une collision, il est beaucoup plus probable que d’autres systèmes soient également affectés. Pour les ateliers de réparation, cela signifie qu’avec la hausse du nombre de véhicules électrifiés pris en charge, il faudra effectuer davantage de balayages et de calibrations des systèmes. Cela peut allonger le temps de réparation – notamment lorsque des services externes sont requis – et doit être intégré à la planification des réparations et au calcul global des coûts de sinistres.

En 2024, la moyenne de calibrations par devis s’élevait à 1,61 pour les VÉÉ, contre 1,45 pour les véhicules à moteur thermique, 1,46 pour les véhicules hybrides légers (MHEV) et 1,58 pour les véhicules hybrides rechargeables (PHEV). Cette tendance devrait se poursuivre, ce qui nécessitera une attention accrue au processus de planification des réparations, ainsi qu’une gestion rigoureuse des attentes de toutes les parties prenantes.

Pour consulter les dernières données sur les réclamations de collision impliquant des VÉ et leur impact potentiel, visitez le site : www.mitchell.com/plugged-in.

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