L’ARC vise à poursuivre et à rehausser son soutien à l’industrie du recyclage automobile au Canada.

Lorsque Steve Fletcher a annoncé qu’il se retirait des activités quotidiennes de l’Association des recycleurs automobiles du Canada, je me suis senti très privilégié d’être nommé nouveau directeur général de l’association.

J’ai travaillé avec Steve pendant 25 ans, notamment en tant que président du conseil d’administration, et j’ai pu constater de première main le travail incroyable qu’il a accompli pour faire progresser l’industrie du recyclage automobile au Canada. Conscient que j’ai de très grandes chaussures à remplir, mon objectif est de bâtir sur ce que l’ARC a réalisé sous la direction de Steve, et une grande partie de ce travail consiste à tendre la main aux associations provinciales, à comprendre les problèmes auxquels leurs membres sont confrontés à travers le pays et à créer un plan d’action pour l’avenir.

Tendances de l’industrie

Comme bien des choses, le secteur du recyclage automobile est en constante évolution et être conscient des tendances qui façonnent l’industrie est essentiel à sa survie. Un aspect sur lequel nous envisageons d’apporter des modifications est le programme de retrait des véhicules (Retire Your Ride) que l’ARC a initialement lancé en 2009. J’ai eu la chance d’être présent à la création de ce programme et de le voir évoluer à mesure que l’ARC y apportait des ajouts et des modifications.

Bien qu’il ait connu du succès, il est de plus en plus nécessaire de revoir le programme de retrait des véhicules et peut-être de le relancer. La clé du succès à long terme de ce programme est d’avoir une communication constante et solide avec le consommateur et d’élargir le bassin de véhicules admissibles, car non seulement il aide le consommateur à se débarrasser de son véhicule en fin de vie de manière responsable et durable, mais il fournit également une source précieuse et constante de véhicules pour les recycleurs, qui sont le sang vital de leur entreprise. Actuellement, notre taux de refus est un peu trop élevé et en redynamisant le programme de retrait des véhicules et le programme d’approvisionnement en véhicules, nous avons également l’occasion pour l’ARC de soutenir les associations provinciales de recyclage à travers le pays et de les aider à renforcer leur adhésion à l’avenir.

Engagement plus large

Je pense que cela entraînera à son tour des changements à l’ARC, où nous ne serons pas seulement une voix pour l’industrie au niveau fédéral, mais aussi au niveau provincial, grâce à un niveau d’engagement plus large à travers l’ensemble des membres, y compris les associations représentant chaque province et les recycleurs individuels qui en font partie.

Steve a fait un travail fantastique en s’assurant que l’ARC a toujours été une organisation bipartisane, ce qui nous a donné une excellente opportunité de dialoguer avec différentes parties prenantes, y compris les constructeurs de véhicules, les ONG, les groupes environnementaux et le gouvernement. Le Code environnemental des recycleurs automobiles canadiens (CAREC) en est un bon exemple, qui a établi et continue d’établir la norme pour les pratiques commerciales durables dans le recyclage des véhicules en fin de vie et a servi de modèle non seulement pour notre industrie ici au Canada, mais aussi pour d’autres à travers le monde.

Assurance rentable

Un problème soulevé par les recycleurs à travers le pays est celui de l’assurance commerciale rentable. En tant qu’industrie, nous discutons fréquemment de l’aspect réparation et de l’utilisation de pièces recyclées pour les centres de collision sur n’importe quelle estimation de réparation, mais l’assurance commerciale est également un facteur clé. À travers le pays, dans différentes provinces, nous observons des taux d’utilisation entre 3 et 5 % dans la plupart des cas, et ces chiffres pourraient être meilleurs. La façon dont nous dialoguons avec l’industrie de l’assurance et menons ces conversations sera essentielle pour aider les recycleurs à vendre plus de pièces, mais pour ce faire, ils doivent acquérir des stocks. Bien qu’il y ait des défis liés au coût et à la disponibilité des véhicules accidentés, pendant la pandémie de COVID, les assureurs et les constructeurs ont vu la valeur de l’utilisation de pièces recyclées pour les réparations après collision, et c’est quelque chose sur quoi nous continuerons à nous concentrer à l’avenir.