J’ai eu la chance de pouvoir m’asseoir sur deux chaises en même temps. La première étant celle de l’animatrice de mon podcast où je peux jaser avec des passionnés de leur métier pour la 19ᵉ fois. La deuxième, celle de mon travail au cœur de la CCPQ, entourée d’une partie de mes collègues, Jonathan Pilon, Francis Deschênes et Tony Cutrone.

Maintenant, je prends la chaise de celle qui adore écrire pour le magazine Autosphere afin de vous partager ma rencontre avec la CCPQ. Nous avons eu une discussion amusante, intéressante et qui saura vous montrer comment notre équipe est soudée et combien notre travail est essentiel pour cette industrie.

Se rassembler et communiquer

Tony compare la CCPQ à la cuisine d’une maison et j’ai trouvé son image parfaite. Autour de l’îlot d’une cuisine, tout peut se dire. On partage tout, nos joies, nos peines, nos victoires, nos inquiétudes. On se retrouve en famille ou entre amis et on se dit les vraies choses. On trouve les bonnes solutions et on évolue tous ensemble dans les bonnes directions. La CCPQ a la chance de représenter cet endroit neutre où tout peut se dire avec les bons mots et s’entendre avec les bonnes oreilles.

Les changements récents

Le comité d’administration est maintenant formé de neuf entrepreneurs carrossiers, toutes bannières confondues, provenant de partout au Québec et d’un président. La fermeture de l’ancien bureau à Saint-Basile-Le-Grand était essentielle. Elle représentait une énorme dépense et ne répondait plus aux besoins de l’association, la formule du télétravail a donc été adoptée. À mon arrivée, je me suis jointe à la CCPQ pour améliorer la communication entre la corporation et l’industrie, donner une visibilité de nos actions et faire bénéficier l’industrie de mon expertise.  L’entièreté des finances a été mise à jour et un membre du conseil d’administration a été nommé à titre de trésorier.

Une nouvelle page Facebook exclusive aux membres a également été créée, les publications et les commentaires seront modérés dans le but de préserver le professionnalisme de notre industrie. Toutes les six semaines, une infolettre sera envoyée à l’ensemble de l’industrie afin de garder contact et de transmettre la bonne information.

Les priorités

• La reconnaissance des métiers. En ajoutant une structure à l’industrie, nous pourrions avoir une reconnaissance similaire aux métiers de la construction, par exemple.
• Les ressources humaines. L’industrie de la carrosserie détient probablement le record du plus grand nombre de changements au cours des dernières années. Les jeunes de nos écoles secondaires doivent donc être informés des belles opportunités de carrières et des belles conditions de travail qui sont maintenant établies dans notre industrie.
• Innovation, technologie et environnement. La société est beaucoup plus sensible à l’environnement qu’elle ne l’était autrefois. Le gouvernement met une pression afin de trouver des solutions durables et notre industrie peut encore s’améliorer. Beaucoup de changements ont été apportés avec Clé verte, par exemple. Pouvons-nous modifier ou ajuster quelques petites actions quotidiennes ? Certainement !

Vous pouvez visionner l’épisode du podcast qui contient l’ensemble des explications détaillées. Et pourquoi pas en profiter pour vous abonner ?