Avec la présidence de la CCPQ vient une responsabilité de m’assurer de la continuité de cette corporation. Plusieurs choses ont été faite au fil des années et je m’engage à continuer à faire bouger les choses pour les carrossiers du Québec.

J’aime le secteur de la carrosserie, ainsi que ses défis. J’y ai été plongé tout jeune et j’y gravite depuis plus de 20 ans. J’ai travaillé en atelier, mais aussi chez des assureurs automobiles. Cette expérience me confère une vision à 360 degrés de l’industrie.

Lorsque le Conseil d’administration de la CCPQ m’a accordé la présidence exécutive de cette association, je l’ai perçu comme un geste de confiance, évidemment, mais aussi comme l’endossement d’un gestionnaire qui veut repositionner ce regroupement de professionnels de la réparation automobile. J’ai la conviction profonde que la Corporation a sa raison d’être. La carrosserie est loin d’être une industrie sans turbulences et la CCPQ doit être là pour veiller aux intérêts de ses membres.

Nous avons de grands axes à développer aux profits de nos membres, qu’il s’agisse de la reconnaissance dans l’industrie, de la profitabilité de nos entreprises, de la main-d’œuvre ou encore de notre adaptation aux nouvelles technologies et contraintes environnementales.

L’importance d’être membre

Malheureusement, nous avons constaté au cours des dernières années une érosion de notre membership. Cela-dit, avec le renouveau, il faut que les carrosseries, peu importe leur dimension ou leur localité, joignent nos rangs. Évidemment, la pérennité financière de leur association en dépend directement. Sans les fonds nécessaires, nous ne pouvons soutenir nos opérations.

Pour les inciter à le faire, nous devons créer de la valeur au sein de notre association. Nous voulons démontrer à nos membres que notre corporation est sérieuse et leur offrir des outils qui vont les aider à assurer une profitabilité durable ainsi qu’une reconnaissance dans cette industrie.

Assureurs, bannières, carrosseries, voire les constructeurs automobiles, travaillons tous dans le même objectif de remettre sur la route des véhicules réparés dans les règles de l’art.

Les ateliers de carrosserie doivent être profitables et leur travail doit être reconnu à sa juste valeur. Comment, autrement, attirer et former les talents dont nous avons besoin ou encore investir dans les équipements nécessaires à la réparation de ces véhicules de haute technologie qui nous sont confiés? Pour ce faire, il faut positionner la CCPQ comme un partenaire incontournable, un facilitateur, et non pas comme un opposant.

La CCPQ doit aussi faire entendre sa voix auprès du gouvernement et des divers organismes qui y sont reliés afin de les sensibiliser à notre réalité. C’est un rôle méconnu, mais de la toute première importance.

Oui, la Corporation des carrossiers professionnels du Québec va changer. Elle le fera avec la collaboration et dans l’écoute de nos gestionnaires et propriétaires d’ateliers. Il est grand temps d’insuffler avec leur aide un nouveau dynamisme à notre corporation.