Après avoir consacré plus de 20 ans de ma carrière professionnelle à cette étonnante organisation, j’annonce mon départ de la Corporation des carrossiers professionnels du Québec (CCPQ).
C’est de façon murement réfléchie que j’ai pris cette décision. J’apprécie encore et toujours cette association, l’industrie qu’elle représente et tout particulièrement les professionnels de la réparation automobile dont un bon nombre, au fil des ans, sont devenus des amis. Cela aura été un véritable privilège et un honneur de travailler avec eux, de tisser de nouveaux partenariats pour les soutenir et de les représenter avec détermination auprès des diverses instances concernées.
Mais, le temps est venu de laisser la place à un jeune remplaçant qui sera en mesure d’amener la Corporation à un autre niveau. Cette personne, laquelle est toute désignée pour le poste, n’est nul autre que Jonathan Pilon.
Une large implication
Je ne vous cacherais pas que les années ayant suivi la pandémie, ont été difficiles pour la corporation. Malgré les efforts soutenus et ô combien appréciables, entre autres, des comités de travail afférents, d’Evlyn, de Luc Fillion, de Me Caroline Gagnon et de Me Richard Cliche, et en dépit de nos avancées majeures au profit des carrossiers, le membership s’est effrité.
Avec la venue d’un dirigeant du calibre de Jonathan, il apparaît clairement que les carrossiers ont une occasion unique de moderniser la mission de la CCPQ, toujours basée sur la défense de leurs intérêts.
La grande question qui sera soumise au cours des prochaines semaines est « quel avenir veulent-ils pour leur corporation ? »
Selon mon point de vue et celui des personnes avec lesquelles j’ai eu des discussions à ce sujet, et ce, sans l’ombre d’un doute, la CCPQ a sa raison d’être. Il faut une association forte, solide et influente afin d’écouter et de prendre position dans les intérêts et au nom des carrossiers de la province dans un contexte où leurs intérêts sont mis à rude épreuve.
Bref, ils ont une opportunité extraordinaire à saisir afin de changer, une bonne fois pour toutes, le cours de leur histoire.