Mitchell, société du groupe Enlyte et fournisseur de technologies et d’informations de premier plan pour les secteurs des sinistres IARD (incendies, accidents et risques diver) et de la réparation de carrosserie, a annoncé la publication de son dernier rapport sur les tendances : Plugged-In : EV Collision Insights (en anglais).

Ce numéro présente une analyse d’une année sur l’autre du volume des sinistres liés aux VÉ, qui a augmenté en 2023 de plus de 40 % aux États-Unis et au Canada. La fréquence des sinistres présentés pour des véhicules électriques (VÉ) réparables a atteint son plus haut niveau en 2023, terminant l’année à 1,97 % aux États-Unis et à 2,86 % au Canada

« 2023 a été une année record pour les véhicules électriques », a déclaré Ryan Mandell, directeur de la performance des sinistres chez Mitchell. « Non seulement la fréquence des sinistres collision VÉ a atteint des niveaux historiques, mais les États-Unis ont également dépassé 1,2 million de nouvelles ventes de VE pour la première fois. Tant que l’adoption par les consommateurs reste forte, les VÉ continueront à avoir un impact significatif sur le secteur de l’assurance automobile – créant des défis pour tout, de la souscription à la fourniture de réparations appropriées et sûres. »

Outre le suivi du volume des sinistres en 2023, le rapport Mitchell compare les VÉ aux véhicules à moteur à combustion interne (MCI), en soulignant les différences suivantes :

• Gravité des sinistres : L’année dernière, la gravité moyenne aux États-Unis pour les VÉ réparables était de 6018 $ contre 4696 $ pour les alternatives à moteur à combustion interne, soit une différence de 1322 $. Cela représente une baisse de 5 % d’une année sur l’autre pour les VE et une augmentation de 3 % pour les véhicules à moteur à combustion interne. Au Canada, la sévérité est de 6795 $ pour les VÉ contre 5 122 $ pour les véhicules à moteur à combustion interne, soit une augmentation de 8 % entre 2022 et 2023.
• Complexité du véhicule : Pour les automobiles 2020 et plus récentes endommagées par une collision, les réparations des VÉ étaient 50 % plus susceptibles d’inclure une opération associée aux capteurs utilisés dans les systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS) sur la base des données de 2023 que les véhicules à moteur à combustion interne – qui s’appuient également sur l’ADAS.
• Réparabilité des pièces : Les VÉ sont plus susceptibles d’utiliser des pièces fabriquées à partir de matériaux légers, ce qui peut avoir un impact sur la réparabilité. En 2023, en moyenne, seulement 12 % des pièces des VÉ ont été réparées au lieu d’être remplacées. Pour les véhicules à moteur à combustion interne, le pourcentage de pièces réparées était plus proche de 15 %.
• Construction des matériaux : Les VÉ ont tendance à être plus lourds que les véhicules à moteur à combustion interne en raison du poids de la batterie. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les déploiements d’airbags ont été plus fréquents (3,62 %) que pour les véhicules à moteur à combustion interne (2,45 %) l’année dernière, ce qui a entraîné une augmentation des coûts de réparation.

La publication détaille également les principales régions d’Amérique du Nord et les modèles de véhicules associés aux sinistres liés aux véhicules électriques en 2023. Pour télécharger le rapport complet, visitez le site web de Mitchell.

Vous pouvez également vous abonner aux prochains numéros ou accéder aux rapports précédents en ligne sur mitchell.com/plugged-in.