Le projet de recherche de l’ARC/OARA avec Oakdene Hollins vise à examiner en détail les avantages écologiques de l’utilisation de pièces recyclées.

Récemment, l’Automotive Recyclers of Canada (ARC) et l’Ontario Automotive Recyclers Association (OARA) se sont lancés dans un projet de recherche avec Oakdene-Hollins.

L’objet de cette recherche est de quantifier les véritables avantages environnementaux des pièces vertes recyclées.

Essentiellement, ce projet fait suite aux interactions que nous avons déjà eues avec plusieurs assureurs et ateliers de réparation de carrosserie concernant les pratiques de gouvernance environnementale et sociale (ESG) et la manière dont les pièces automobiles recyclées jouent un rôle à cet égard.

Quantifier la réutilisation

Bien qu’il y ait un consensus sur le fait que le recyclage et la réutilisation des pièces dans la mesure du possible sont une bonne chose, ce que nous voulons avec ce projet de recherche, c’est quantifier correctement chaque pièce qui est réutilisée. Nous avons vu un certain nombre d’initiatives de ce type se mettre en place dans différentes juridictions, notamment en Colombie-Britannique, au Québec et au Massachusetts, ainsi qu’en Allemagne, au Japon et au Royaume-Uni, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.

C’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons engagé la société de conseil en gestion Oakdene Hollins pour travailler avec nous sur ce nouveau projet, afin de nous aider à documenter ce que nos membres font au quotidien, comme la récupération des véhicules, l’enlèvement des pièces et leur préparation en vue de leur réintégration dans la chaîne d’approvisionnement. Si cet aspect constitue un axe majeur du projet, il en va de même pour l’alignement de ces pratiques sur les objectifs de NetZero. Nous voyons un parallèle direct entre ce que nous essayons de faire du point de vue de l’environnement et la réutilisation des pièces.

Pour mieux comprendre ce qui est nécessaire, le rapport répartit les pièces en différentes catégories, telles que les moteurs, les rétroviseurs, les panneaux de porte et les capots. Ces catégories seront ensuite mesurées en fonction de leur poids et des implications en termes de gaz à effet de serre (GES) du transport de ces pièces et de leur réintégration dans le système. Par exemple, en réutilisant un moteur, il est possible d’économiser 21 tonnes de carbone, et comme notre industrie vend un nombre spécifique de moteurs, la réduction des émissions par l’adoption de cette pratique augmente de façon exponentielle.

Sur la base d’études antérieures

C’est en fin de compte sur ce point que porte l’ESG, qui s’appuie sur des études antérieures menées par Oakdene-Hollins, dont une avec SYNETIQ, l’un des grands opérateurs consolidés de recyclage automobile au Royaume-Uni.

Les résultats de notre rapport seront disponibles en septembre et nous avons bon espoir qu’ils serviront de catalyseur pour engager les parties concernées à démontrer l’importance du recyclage correct des véhicules et de la réutilisation de leurs pièces.

Nous considérons qu’il s’agit d’une véritable occasion de présenter des faits et des chiffres sur ce que nous faisons en tant que recycleurs, ce qui permet à nos membres d’avoir confiance en ce qu’ils font et aux autres secteurs d’avoir une meilleure idée de notre monde et de la manière dont nous fonctionnons.

En leur fournissant des données factuelles, nous espérons qu’ils verront les avantages concrets de l’utilisation de pièces recyclées, non seulement pour atteindre les objectifs de réduction des émissions et de NetZero, mais aussi pour l’impact positif qu’elles ont sur l’ensemble de l’écosystème automobile.