Fix Auto Calgary Deerfoot insiste sur l’importance des connaissances techniques et du développement des compétences au sein de l’industrie de la carrosserie actuelle.
Fix Auto Calgary Deerfoot, un établissement moderne situé près de l’aéroport international de Calgary, est exploité par Andy et Lana Moritz. Il est l’un des quatre établissements qu’ils détiennent, les trois autres étant Fix Auto Drayton Valley, Fix Auto Strathmore et NOVUS Glass Deerfoot.
Actifs dans le secteur de la carrosserie depuis 2009, les Moritz ont travaillé fort pour bâtir cette entreprise composée de plusieurs ateliers. La clientèle peut y obtenir des services de pointe en réparation de carrosserie, en étalonnage des systèmes d’aide à la conduite, en réglage de la géométrie des roues, en débosselage sans peinture et en réparation et remplacement de parebrises.
Atelier de réparation certifié
Fix Auto Calgary Deerfoot détient la certification Centre de carrosserie certifié, ce qui signifie que le centre est reconnu comme atelier certifié pour la réparation de véhicules Chrysler, Dodge, Fiat, Jeep, Ram, Hyundai, Kia et Nissan. L’établissement est également certifié GM pour la réparation de voitures, camions et VUS Buick, Cadillac, Chevrolet et GMC.
M. et Mme Moritz sont très investis dans la formation et le perfectionnement, et cela leur a permis non seulement d’obtenir les certifications des constructeurs, mais également d’assurer que leur personnel et leurs techniciens atteignent un niveau de compétence élevé. Toutefois, cela comporte une part de défis, surtout dans le contexte actuel dans l’industrie de la réparation de carrosserie.
L’un des plus grands défis est l’évolution rapide des technologies des véhicules. « Elles changent si rapidement qu’il peut être difficile de conserver sa longueur d’avance », explique Mme Moritz. L’autre enjeu qui se pose actuellement pour plusieurs ateliers est l’investissement en temps et en argent pour assurer une formation continue. « Les techniciens doivent consacrer beaucoup de temps à leur formation, et les coûts liés au maintien des certifications sont de plus en plus élevés », ajoute-t-elle.
En outre, les techniciens doivent suivre leur formation après les heures de travail, dans leurs temps libres et, bien souvent, au détriment de leur vie personnelle et de leur productivité.
Investir dans des centres de formation
Offrir une formation efficace à ses partenaires franchisés est essentiel pour Réseau Fix au Canada. C’est l’une des raisons pour laquelle le réseau mondial a investi dans des centres de formation dédiés situés à Calgary, à Blainville et à Milton, en Ontario.
Compte tenu de leur approche en matière de réparation de carrosserie et de l’importance qu’ils accordent à la formation et au développement de leur personnel, les Moritz sont très emballés par les possibilités qu’offre le centre de formation du Réseau Fix local à des entreprises comme la leur.
« Le Centre de formation Fix sera une ressource très précieuse pour notre réseau d’ateliers, en facilitant la formation de nouveaux techniciens selon les normes élevées du Réseau Fix en matière de réparation. Cela permettra aussi d’attirer et de conserver les talents de façon rentable », explique Lana Moritz. « Nous nous démarquerons en tant qu’employeur de choix [dans notre communauté] qui investit dans ses gens. »
Cependant, pour réussir pleinement, les centres de carrosserie du Réseau Fix doivent continuer de miser sur leurs propres initiatives afin de tirer avantage de ressources comme un centre de formation d’entreprise. Cela est d’autant plus important dans le contexte actuel où les véhicules sont de plus en plus complexes. De plus, l’accent mis actuellement sur les voitures et camions électriques à batterie nécessite une approche différente de la réparation de carrosserie.
Autres considérations
Parce que les VÉ sont un concept nouveau pour bien des ateliers, ils ajoutent aux défis déjà existants. « Les VÉ illustrent bien le besoin de changer notre façon d’effectuer les réparations », explique la co-propriétaire. Elle fait remarquer qu’en plus d’augmenter les coûts pour l’atelier, ils « créent des attentes supplémentaires sur nos techniciens pour qu’ils effectuent ces réparations ».
De plus, parce que les VÉ sont encore des produits de niche, les données sur leur réparation et les cours de formation ne sont pas toujours facilement disponibles, ce qui signifie qu’il faut investir encore plus de temps et de ressources pour effectuer les recherches et obtenir les bonnes données de réparation, et apprendre les techniques nécessaires.
Cela se répercute sur les procédures de réparation et la durée du cycle du centre de carrosserie et ajoute aux coûts et à la complexité. Voilà pourquoi les ateliers et les réseaux auxquels ils sont rattachés peuvent réellement tirer avantage d’une collaboration en matière de formation et de développement.
Vu la vitesse à laquelle la technologie évolue, les Moritz reconnaissent que, pour que les centres de carrosserie puissent conserver leur longueur d’avance, une spécialisation plus poussée des compétences en matière de réparation est essentielle.
Bassin de talents
Bien qu’il soit crucial de soutenir le personnel et les techniciens déjà en place, il est tout aussi important de se constituer un bassin de talents pour le futur. Pour des centres de carrosserie avant-gardistes comme Fix Auto Calgary Deerfoot, travailler directement avec des écoles de métier est une façon de recruter des apprentis dans leur entreprise. « Cela assure un emploi aux nouveaux techniciens et permet de continuer l’exercice du métier dans nos marchés », soutient Mme Moritz.
Pourtant, attirer et conserver les apprentis exige une approche à plusieurs volets, et le premier est la formation. « C’est absolument nécessaire pour attirer de bons talents », explique la co-propriétaire.
Selon elle, il importe de démontrer à quel point une carrière en réparation de carrosserie peut être dynamique et valorisante. Pour ce faire, il faut être présents dans les écoles de métier et s’impliquer dans les programmes d’apprentissage en réparation de carrosserie.
Les Moritz encouragent également fortement les jeunes à venir les rencontrer et passer quelques jours dans l’environnement de l’atelier pour se faire une idée plus juste du métier et profiter d’une occasion d’apprendre.
« Une carrière en réparation et en peinture de carrosserie peut être très valorisante et offrir un potentiel de revenus élevés, affirme Mme Moritz. Pourtant, [en tant qu’industrie,] nous ne disons pas suffisamment à quel point c’est une carrière formidable. Après tout, nous avons tous la responsabilité de promouvoir nos gens de métier et d’en recruter de nouveaux. »