Les recycleurs, les assureurs et les réparateurs constatent les avantages d’une collaboration sur les initiatives ESG
La gouvernance environnementale et sociale (ESG) est un sujet brûlant dans le monde des affaires et, par extension, dans l’industrie automobile. En ce qui concerne le recyclage automobile, l’aspect environnemental de l’ESG représente une grande partie de nos activités.
Avant la Convention de l’OARA de cette année (qui s’est déroulée du 30 mars au 1er avril au Hilton Mississauga/Meadowvale), nous avons reçu de nombreuses demandes de la part de membres, d’assureurs et de carrossiers concernant la GSE et la manière dont ils peuvent en apprendre davantage sur ce sujet lors d’événements tels que le nôtre.
caractéristique déterminante
En ce qui concerne l’ESG, la composante environnementale est, d’une certaine manière, ce qui définit le recyclage automobile. Un aspect intéressant, cependant, est que pour les assureurs avec lesquels nous travaillons, l’ESG va devenir une partie de plus en plus importante de leur activité. Fondamentalement, elle définit la manière dont les organisations sont gérées et documente toutes les pratiques et initiatives qui tournent autour de la conservation de l’énergie et de la protection de l’environnement, telles que l’utilisation de moins d’eau et la réduction des émissions polluantes. En outre, de nombreuses études ont montré que l’utilisation de pièces automobiles recyclées contribuait de manière significative à la réalisation de leurs engagements en matière d’émissions nettes de carbone.
En 2008, l’Automotive Recyclers of Canada (ARC) a élaboré le Code de pratique national pour les recycleurs d’automobiles (CdP), qui a été conçu à l’origine pour les recycleurs participant au programme national de recyclage des véhicules (également connu sous le nom de Retire ton véhicule).
When that initiative ended in 2011, CoP was renamed the Canadian Auto Recyclers Environmental Code (CAREC) which is still active.Lorsque cette initiative a pris fin en 2011, le CdP a été rebaptisé Code environnemental des recycleurs d’automobiles canadiens (CAREC), qui est toujours en vigueur. En fait, elle s’est avérée très fructueuse. Depuis le début des audits, les recycleurs obtiennent des résultats de plus en plus élevés en matière de gestion de l’environnement. En 2013, lorsque nous avons commencé à saisir tous les résultats des audits CAREC des recycleurs participants, le score était de 83 % ; en 2022, il était passé à 95 %.
Incitation à l’amélioration
Les recycleurs qui ne satisfont pas aux critères du CAREC font l’objet d’un examen minutieux et perdent des points, ce qui les incite à améliorer continuellement leurs pratiques environnementales, et c’est ce que nous avons constaté. Aujourd’hui, de plus en plus d’assureurs posent des questions sur nos pratiques ESG et sur des initiatives telles que CAREC. Ils ne s’intéressent pas seulement aux sinistres et à leur gravité, mais aussi au pourcentage de pièces recyclées utilisées par sinistre et à la manière dont cela les aide, ainsi que les magasins, à économiser de l’argent, mais aussi à réduire la durée de la location (LOR).
Cela est particulièrement important à l’heure actuelle, où l’approvisionnement en nouvelles pièces d’équipementiers et de pièces de rechange continue de poser problème.
Nous constatons que ces conversations se multiplient et que les assureurs et les réparateurs s’intéressent de plus en plus à des événements tels que la convention de l’OARA. C’est ici qu’ils peuvent voir ce que nous faisons et comment nous réunissons ces différents groupes pour atteindre un objectif commun.
Environnement favorable
Et tout cela s’inscrit parfaitement dans l’environnement actuel dans lequel nous opérons. Les recycleurs bénéficient actuellement de vents contraires en raison de la demande record de pièces détachées. Dans certains cas, les carrossiers manquent de place pour stocker les véhicules à réparer. Nous pouvons leur apporter une solution en leur fournissant des pièces recyclées afin qu’ils puissent réparer ces véhicules.
Pour y parvenir, il faut toutefois faire preuve d’éducation et de collaboration et, au Canada, il est généralement admis que, pour que l’un d’entre nous réussisse, il faut que nous réussissions tous.
En ce qui concerne les recycleurs, les réparateurs et les assureurs, il s’agit là d’un objectif clairement réalisable en travaillant ensemble.