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Augmenter l’efficacité des ateliers de carrosserie

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Sylvain Séguin a occupé divers rôles importants dans l'industrie, avant de devenir président de Réseau Fix Canada. Photo Sylvain Séguin

Moins de la moitié des ateliers de carrosserie arrivent à établir un équilibre dans la nature des dommages des véhicules qu’ils acceptent, ce qui a un impact majeur sur leurs opérations et leur profitabilité.

Je reviens aujourd’hui sur l’importance de faire de nos gérants d’ateliers de véritables gestionnaires. Je sais que les volumes de véhicules qui leur sont confiés sont très importants et que dans le feu de l’action, il leur est difficile de prendre le pas de recul nécessaire à bien analyser la situation.

La formule que les carrossiers qui tirent très bien leur épingle du jeu en ce moment repose sur un équilibre simple. Il faut que le calendrier de production soit composé de 40 % de réparations légères, demandant entre une et 20 heures de travail, 35 % en travaux nécessitant entre 20 et 40 heures et finalement pas plus de 25 % de réparations importantes pour lesquelles il faut prévoir plus de 40 heures de travail.

Les goulots d’étranglement

Ce que l’on voit encore trop souvent en ce moment ce sont des ateliers encombrés par les réparations majeures, souvent sur des véhicules non carrossables. Cela met énormément de pression sur l’atelier et cause des goulots d’étranglement dans le flot de production, bien avant l’étape de la chambre à peinture.

Je reviens sur l’importance pour le gestionnaire d’atelier d’avoir un portrait clair de ses capacités de produire, chiffrées en heures. Ce n’est qu’en ayant ces données qu’il pourra ensuite combler son horaire en acceptant les travaux selon les disponibilités de son calendrier.

Ce n’est plus une question de volumes

Oui, cela signifie que le carrossier doit choisir les véhicules qu’il acceptera ou non de réparer. Chiffres en main, il pourra dire à l’assureur qu’il ne peut accepter une voiture lourdement accidentée que plus tard. Et si l’assureur insiste, il pourra discuter avec lui des solutions possibles. La rentabilité de l’atelier ne repose pas sur les volumes, et il faut cesser de tout accepter, sans savoir, pour ensuite vivre avec les conséquences.

Certains diront que de se faire sélectifs quant au choix des véhicules qu’on accepte va résulter en une masse de voitures accidentées qui ne seront pas réparées. Loin de là. 

En ce moment, nos analyses illustrent que nous n’atteignons, en général, que 70 % des livraisons que nous pourrions réaliser si tous les ateliers arrivaient à répartir efficacement les gravités de réparations selon la formule présentée.

Ce qui se dessine à l’horizon est une approche plus régionale des réparations. Je sais que l’approche en ce moment est de livrer des voitures chez un carrossier spécifique. Cependant, il y aurait un gain significatif à répartir le travail entre divers ateliers à la lumière de leurs capacités propres. Pourquoi immobiliser un véhicule non carrossable chez un carrossier alors que son voisin a l’espace dans son horaire pour le prendre en charge ?

L’avenir repose les capacités réelles de gestion de nos équipes de carrossiers, sur le partage des données sur les capacités de production et sur la compréhension des assureurs de cette réalité.

Notre objectif commun reste la profitabilité des carrosseries et la prestation professionnelle des services qui sont attendus d’eux.

 

EMPLOIS

 
Honda de Terrebonne
Directeur.rice financier.ère - véhicules neufs
 
  TERREBONNE
  Temporaire possibilité permanent
 
 
Fortier Auto
Directeur.rice commercial.e
 
  ANJOU
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MEGA KIA BROSSARD
Directeur.rice du renouvellement
 
  BROSSARD
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Lallier Kia Vimont
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  LAVAL
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SUBARU DES SOURCES
Préposé.e à la livraison
 
  DORVAL
  Temps plein
 

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