Soucieux de contribuer à la sécurité routière, CAA-Québec et l’Association canadienne des automobilistes (CAA) ont publié une enquête pancanadienne sur la sécurité des déplacements dans les zones scolaires.
Cette enquête révèle que, partout au pays, on peut faire bien plus pour protéger les enfants sur le chemin de l’école. L’étude réalisée par une firme indépendante montre que le Québec fait figure de chef de file au Canada pour la variété des mesures déployées et la synergie entre les intervenants impliqués.
Chaque jour, des millions de familles canadiennes empruntent le chemin de l’école, non sans risques : près d’un conducteur sur trois (30 %) aurait été témoin d’une collision ou quasi-collision dans une zone scolaire.
« Cette étude, la première du genre, recense les pratiques exemplaires au Canada, comme les politiques, aménagements et programmes visant à assurer la sécurité dans les zones scolaires », souligne Ian Jack, vice-président aux affaires publiques du bureau national de la CAA. « Pour chaque province et territoire, on y précise les pratiques en vigueur, appuyées d’exemples concrets et inspirants. On veut ainsi informer et outiller les décideurs et toute personne désireuse d’améliorer la sécurité des déplacements scolaires ».
50 000 enfants sensibilisés chaque année grâce aux brigades scolaires
Depuis près de 100 ans, partout au Canada, les organisations membres de la CAA agissent pour la sécurité dans les zones scolaires. Chaque année, plus de 50 000 enfants participent au Programme de brigade scolaire, notamment en aidant les chauffeurs d’autobus scolaires à assurer la sécurité à bord, ou encore en guidant les piétons qui circulent à proximité des écoles.
CAA-Québec agit avec l’aide du ministère des Transports du Québec
« La Fondation CAA-Québec a mis au point une brigade scolaire spécifique aux zones débarcadères des écoles primaires. Grâce à une récente aide financière (79 000 $) du Fonds de la sécurité routière, nous pourrons en évaluer l’efficacité et bonifier cet ajout à l’actuel Programme de brigade scolaire. L’objectif est clair : améliorer la circulation parfois frénétique lors de l’arrivée à l’école le matin, pour éviter que le pire ne survienne », précise Sophie Gagnon, vice-présidente, affaires publiques et sécurité routière à CAA-Québec.
« Le projet de brigade scolaire dans les zones débarcadères des écoles est porteur pour la sécurité des piétons et surtout de nos enfants. Ce type d’initiatives contribue à améliorer le bilan routier du Québec et c’est pourquoi notre gouvernement y investit cette année. Le Québec fait bonne figure à travers le Canada grâce aux moyens variés qu’il déploie pour assurer la sécurité de tous, et nous devons poursuivre la recherche afin de maintenir ce bilan », indique le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel.
La sécurité routière aux abords des écoles : l’affaire de tous
Tous les acteurs investis dans la sécurité du trajet scolaire – provinces, municipalités, groupes scolaires, etc. – doivent œuvrer en collaboration. La CAA prévoit utiliser les données de cette enquête pour maintenir un dialogue constructif avec les parties prenantes.
La liste des pratiques détaillées par province et territoire dans l’étude peut être consultée ici.
Enfin, le gouvernement du Canada pourrait s’inspirer des États-Unis en créant un partenariat fédéral-provincial-territorial pour la sécurité des déplacements scolaires, en subventionnant des actions consacrées à la mobilité des jeunes et à la sécurité dans leurs déplacements, et en investissant encore plus dans l’amélioration d’infrastructures qui auraient été ciblées dans le cadre d’un exercice de planification du transport scolaire, qu’il soit motorisé ou actif.