Propulsion Québec partage un balado du Fonds de solidarité FTQ qui traite de l’intelligence artificielle et de son impact sur les travailleurs.
Après la mécanisation (1.0), la production de masse (2.0) et l’automatisation numérique (3.0), l’industrie manufacturière entre désormais dans sa quatrième ère : celle où grâce à l’intelligence artificielle et à la communication, les machines réalisent des gains de productivité tout en valorisant les tâches des travailleurs.
Si on se rappelle que la robotisation (3.0), combinée à la mondialisation, avait fait perdre bien des emplois en Amérique du Nord à la fin du siècle dernier, l’industrie 4.0 a un impact humain fort différent puisqu’elle vient pallier au manque de candidats dans une situation de pénurie de main-d’œuvre en Amérique du Nord.
«Les industries manufacturières avaient déjà gagné en productivité en utilisant des robots, mais avec l’industrie 4.0, on ajoute de l’intelligence et de la communication; l’entreprise est truffée de capteurs qui permet aux appareils et logiciels de coordonner leurs tâches automatiquement », explique Nicolas du Parc, directeur des investissements, Capital de risque et technologies pour le Fonds.
« Les entreprises ont déjà perdu beaucoup en productivité par apport aux américaines dans les 15 dernières années. En outre, la pandémie a démontré qu’elles ont intérêt à simplifier leurs chaînes d’approvisionnement pour dépendre moins des facteurs externes. Il leur faut donc optimiser non seulement leur production, mais l’ensemble de leurs processus d’affaires : inventaires, approvisionnement, service à la clientèle, etc. », soutient Martin Latreille, directeur des investissement, Industries pour le Fonds.
Pour en lire davantage sur le sujet et écouter le balado avec les deux experts du Fonds MM. Latreille et du Parc, rendez-vous sur Propulsion Québec.