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Démystifier les pièces de remplacement

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L’équipe québécoise de LKQ et ses dirigeants étaient présents en force pour discuter des enjeux d’avenir avec les assureurs. PHOTO Michel Beaunoyer

Dans une rencontre où étaient invités les représentants des compagnies d’assurances automobiles, le 7 octobre dernier, l’équipe de LKQ a livré plusieurs réponses au sujet de la qualité des pièces de remplacement.

Plusieurs représentants de compagnies d’assurance, qui font affaire avec les carrossiers du Québec, ont répondu favorablement à cette invitation, une première activité de cette nature organisée par LKQ ici.

Cette initiative québécoise se voulait une réponse à la demande de l’industrie de la carrosserie pour contrer la hausse du nombre des véhicules déclarés pertes totales et de trouver des solutions pour réduire les coûts de réparation.

La rencontre avait lieu, selon les normes sanitaires en cours, dans la salle d’un hôtel de la Rive-Sud de Montréal.

Reconnaître la qualité

Stacy Bartnik, directrice des relations avec l’industrie pour la firme Intertek, a parlé en détail de la norme CAPA.

Cette entreprise, qui compte 42 000 employés à travers le monde et un millier de laboratoires, teste les pièces de remplacement, qu’elles émanent des usines des constructeurs ou de celles des fournisseurs de pièces de remplacement équivalentes (qui sont parfois les mêmes installations d’ailleurs), pour en valider la qualité.

Si la pièce correspond en tous points avec la pièce d’origine, elle pourra porter le logo CAPA.

À ce sujet, Mme Bartnik, venue spécifiquement de Chicago pour participer à cette rencontre, a expliqué que la pièce soumise par le fabricant doit subir une série de tests avant d’être homologuée.

On vérifiera ses dimensions exactes, pour une installation facile en atelier, mais aussi sa composition et la qualité de son assemblage, le cas échéant.

Le besoin d’une norme de qualité pour les pièces de remplacement ne date pas d’hier.

L’industrie de la réparation automobile le demandait dès les années 1970 alors que plusieurs fournisseurs proposaient des pièces de remplacement dont la qualité n’était pas toujours constante.

« Nos laboratoires vont s’assurer que la pièce va réagir exactement comme la pièce d’origine, insiste-t-elle. Nous voulons des pièces de qualité, mais qui vont aussi faire partie de la cellule de sécurité du véhicule et se déformer comme prévu en cas d’impact. »

Une pièce aussi bonne que l’originale

Mme Bartnik a insisté sur le fait qu’une pièce de remplacement, validée par son agence, fera aussi bien le travail qu’une pièce d’origine.

« Prenons par exemple les couverts de parechocs. Il existe un mythe dans l’industrie voulant que les carrossiers doivent les remplacer uniquement par des pièces d’origine. Ce n’est pas nécessaire. La pièce CAPA sera de la même composition chimique et exactement de la même dimension que celle montée sur la voiture à l’usine. Il n’y a aucun problème à l’utiliser même quand elle cache ou porte des capteurs pour les systèmes avancés d’aide à la conduite. »

Intertek valide constamment de nouvelles catégories de pièces soumises pour le marché secondaire et ajuste son catalogue de pièces CAPA.

Cela inclut par exemple les pièces fabriquées avec les nouveaux alliages de métaux.

« Elles sont faites strictement avec les mêmes métaux et ont les mêmes propriétés que les pièces d’origine. Il faut démystifier l’idée qu’une pièce de remplacement n’est pas aussi bonne que celle d’origine. »

Elle souligne d’ailleurs qu’en laboratoire, il arrive souvent que la pièce venue directement des usines du constructeur s’ajuste moins bien que celle du marché secondaire.

Elle appuie ce constat par des tests de montage, sur des voitures non accidentées, répétés régulièrement dans leurs laboratoires.

En ce moment, près de 80 manufacturiers de pièces de remplacement souscrivent au programme de certification CAPA.

L’agence Intertek va même aller visiter leurs usines pour y faire de l’échantillonnage et des tests de qualité.

« Nous devons souligner et appuyer ce programme, a expliqué Vincent Lacasse, directeur des ventes pour l’est du Canada chez LKQ. Toute notre équipe travaille pour fournir à l’industrie des pièces usagées et de remplacement de la meilleure qualité pour que nos ateliers puissent réparer les véhicules de leurs clients en toute sécurité et à moindres coûts. »

Diagnostic et programmation

LKQ avait aussi invité, lors de cette rencontre, Don Smith, président sortant de la compagnie Elitek, récemment achetée par LKQ.

Cette entreprise de haute technologie offre un service d’accompagnement technique pour les ateliers de mécanique et de carrosserie pour le diagnostic électronique et la calibration des systèmes ADAS.

M. Smith, venu du Texas à l’invitation de LKQ, était présent pour annoncer le déploiement de cette solution au Canada.

La communication est établie par un émetteur branché dans le port OBDII du véhicule du client.

L’information est envoyée et traitée à distance par les experts de Elitek qui vont produire un rapport de diagnostic avant et après les réparations, un document essentiel aujourd’hui dans la préparation et la validation de l’estimation des dommages.

Si le technicien de l’atelier a des questions, il peut se référer à un centre d’appel où des analystes vont pouvoir l’aider à compléter certaines opérations.

En ce moment, aux États-Unis mais bientôt au Canada, des unités mobiles peuvent même se rendre directement en atelier pour faire le diagnostic, la reprogrammation de module et les calibrations nécessaires aux systèmes avancés d’aide à la conduite, sur place.

« Nous avons développé cette technologie, car il est déplorable de constater, du moins aux États-Unis, que 70 % des véhicules impliqués dans une collision vont reprendre la route sans avoir obtenu les calibrations nécessaires. »

En validation au Québec

Le système est présentement en validation dans un atelier de carrosserie du Québec.

Une campagne de recrutement de personnel francophone a aussi été mise en branle.

La solution de diagnostic à distance devrait être accessible au Canada d’ici la fin de l’année et, selon l’avancement du recrutement, des équipes mobiles de soutien technique dans le premier trimestre de 2022.

Selon l’équipe québécoise de LKQ, il n’est pas exclu que d’autres rencontres de partage d’information avec les partenaires assureurs se répètent dans l’avenir.

« C’est en nous parlant que nous nous comprenons, a illustré Derek Willshire, vice-président de LKQ pour le Canada en s’adressant aux représentants des assureurs. Notre industrie évolue rapidement et nous devons travailler ensemble pour trouver des solutions rapides, sécuritaires pour notre clientèle et financièrement viables. Tout comme vous le souhaitez et vos clients l’apprécient, nous voulons remettre les voitures sur la route le plus rapidement possible en respectant ces facteurs. »

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