On aurait pu croire que la pandémie aurait refroidi les ardeurs des amateurs de voitures anciennes. Tout le contraire.
Le club Voitures anciennes du Québec est le plus important au Québec.
Il regroupe près de 2500 membres partout dans la province propriétaires ou non d’un véhicule âgé de plus de 25 ans.
L’association de passionnés publie également une revue mensuelle, en format papier et numérique, et organise de nombreux évènements quand les conditions sanitaires en vigueur le permettent.
« Nous avons gagné des membres durant la pandémie, constate Denis Vallée, président de ce club lancé en 1974. Les gens étaient confinés ou avaient du temps pour découvrir de nouveaux passe-temps. Nous avons aussi observé un léger rajeunissement de notre membership, probablement aidé par le nouveau format numérique de notre revue. Un nombre grandissant de femmes s’intéressent aussi à nos activités. »
Des professionnels du secteur automobile font aussi partie des membres de ce club qui organise normalement une douzaine d’expositions partout au Québec durant la belle saison, de mai à la fin septembre.
« Les garagistes et carrossiers spécialisés dans la réparation et l’entretien de voitures anciennes devraient être membres ou au moins nous partager leurs coordonnées puisque nos membres ont souvent besoin de conseils d’experts », souligne M. Vallée.
Il mentionne en passant qu’un bel atelier du marché secondaire pourrait bien stationner une belle voiture antique devant son commerce comme affiche publicitaire.
Une approche ouverte
Pour être membre actif du club, on peut être propriétaire d’un véhicule d’au moins 25 ans.
C’est-à-dire que quelqu’un de nouvellement intéressé pourrait s’y présenter au volant d’une voiture aussi récente qu’une Volkswagen Golf 1996.
« Ça rend l’activité beaucoup plus accessible pour les jeunes puisque ces voitures sont moins chères qu’un classique Cadillac des années 1950 », constate M. Vallée.
Si le club aime bien les voitures comportant toutes leurs pièces d’origines ou restaurées à l’identique, cette règle a été allégée au cours des dernières années.
« Nous comprenons que certaines pièces sont introuvables ou ridiculement dispendieuses, explique le président de Voitures anciennes du Québec. Et certains propriétaires aiment apporter de légères modifications sur leurs voitures, en changeant les roues par exemple ou en modernisant le moteur. Le plus important est de ne pas dénaturer l’essence de la voiture. »
Ce que mentionne Denis Vallée à titre de conclusion c’est que ce club est devenu une forme de communauté de passionnées.
Ils aiment parader dans leurs belles voitures et se retrouver entre amis.