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PCAAC : Vers une norme provinciale reconnue

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Ryan Stein IBC BAC
Ryan Stein du BAC, croit en l’obligation d’une certification pour les carrossiers. PHOTO CCIF

Lors d’une présentation dans le cadre du CCIF de Toronto, Ryan Stein, directeur général aux politiques automobiles et à l’innovation du BAC, a souligné l’importance de la mise en place de programmes provinciaux de certification des ateliers de carrosserie.

Le Bureau d’assurance du Canada (BAC) joue le rôle de courroie de transmission entre les consommateurs et les assureurs de dommages à travers le Canada, incluant les assurances automobiles. Constatant le coût croissant des réparations, le directeur souligne que les provinces devraient implanter un programme obligatoire de certification des ateliers de carrosserie.

Selon M. Stein, une telle norme, demandée par les assureurs membres du BAC, atteindrait plusieurs objectifs : de meilleures capacités technologiques, plus de réparation que de remplacement de pièces, des réparations de qualité plus constante et sécuritaires et une réduction des fraudes.

Nous avons demandé à M. Stein si le Programme canadien d’accréditation des ateliers de carrosserie (PCAAC) pouvait être un outil pour atteindre ces objectifs. « Nous aimons ce programme de l’AIA Canada car c’est un concept solide et reconnu par l’industrie, témoigne-t-il. Il repose sur les formations I-CAR et a le grand avantage de couvrir toutes les marques des constructeurs. »

Obligatoire dans l’Ouest

Dans l’ouest du Canada, au Manitoba, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique, c’est l’état qui assure les véhicules par un programme centralisé et les consommateurs qui doivent faire réparer leur voiture doivent s’adresser obligatoirement à des ateliers accrédités. Une accréditation basée sur des critères forts similaires à ceux du PCAAC d’ailleurs.

Selon Andrew Shepherd, directeur principal des programmes de l’industrie à AIA Canada, ailleurs au Canada, notamment en Ontario ou au Québec, le PCAAC pourrait être une plateforme intéressante pour les gouvernements dans l’établissement d’une certification obligatoire. « Mais le programme ne serait pas adopté tel qu’il est, puisqu’il découle des réparateurs. Il faudrait une approche plus globale incluant les intérêts des assureurs et des constructeurs et des défenseurs des intérêts des consommateurs. Chose certaine, l’intérêt démontré par le BAC pour notre programme est un grand pas vers l’avant. »

Chez nous

Le BAC nous confirme avoir approché le gouvernement ontarien en ce sens, mais constate que la pandémie a relégué cette question à l’arrière-plan de son agenda.

Michel Bourbeau, président exécutif de la Corporation des Carrossiers professionnels du Québec (CCPQ) milite depuis des années pour la mise en place d’une norme de qualité québécoise pour les ateliers de carrosserie. Rappelons que son organisme chapeaute le déploiement du PCAAC au Québec.

« L’heure est à la convergence, lance-t-il. Un programme comme le PCAAC pourrait être adapté et sanctionné par le gouvernement du Québec avant d’être rendu obligatoire. Pas besoin de réinventer la roue, nous avons la structure, les outils et la capacité pour la réalisation d’un tel projet. Tout est dans ce programme, incluant les processus de réparation des constructeurs. Il faut évidemment que les assureurs le reconnaissent et ne dirigent les véhicules de leurs clients que vers les ateliers qui auront investi temps et argent dans l’accréditation provinciale. »

 

Catégories : Carrosserie, Éditorial
Étiquettes : Association, PCAAC

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