L’analyse des données n’est pas chose simple. La CCPQ , en collaboration avec MJConsultech, propose une solution taillée sur mesure pour les carrossiers, et c’est l’expert Michel Julien, qui travaille désormais comme consultant au sein de la Corporation, qui a construit cette formation.
Les assureurs commencent à demander des rapports sur la condition du véhicule avant et après sa réparation, basés sur ses données électroniques : les fameux pré et post scan.
L’information est là. La difficulté est de la dénicher, de l’interpréter et d’en tirer des rapports utiles.
Un travail d’analyse bien fait permet de déterminer clairement les dommages occasionnés par la réclamation faite auprès de l’assureur et d’éliminer les dommages antérieurs.
Par la suite, le carrossier peut démontrer que les travaux nécessaires ont bien été réalisés.
Construit par Michel Julien
La pratique est connue, mais demande une mise à jour de la part des carrossiers. C’est pour cette raison que la CCPQ s’est associée à Michel Julien pour proposer un programme de formation spécifique aux carrossiers.
« Dès septembre nous serons en mesure de proposer une formation en ligne complétée par des travaux pratiques dans un cadre respectant les normes sanitaires à nos carrossiers, explique Michel Julien.
L’objectif est d’identifier ce que les assureurs veulent comme information lors des analyses et d’amener les techniciens à être en mesure de leur donner. Il ne faut pas oublier que dans cette opération, tout le monde gagne.
Le carrossier comme l’assureur auront une meilleure photo de la nature des travaux à effectuer. Pas de mauvaises surprises. »
Un technicien en archivages de l’information
Les techniciens qui réussiront le cours obtiendront un document de certification.
Pour Luc Fillion, qui pilote le dossier pour la CCPQ, ce programme de démystification est une base essentielle pour la création d’un nouveau poste de spécialiste de l’archivage de l’information.
Un poste qui va devenir névralgique alors que les assureurs vont graduellement demander ces informations.
Qui plus est, ce sont des compétences qui ouvrent la porte sur la maîtrise de la calibration des systèmes d’aide à la conduite.
« Cette démarche sera profitable tant pour les carrossiers que pour les assureurs, il s’agit d’une démarche qui est désormais essentielle, un incontournable qui protège les intérêts de chacune des parties, incluant ceux du client sinistré, explique M. Fillion.
Les carrossiers peuvent évidemment mettre sur l’estimation des travaux qu’ils n’auraient pas décelés autrement. Qui plus est, si des travaux qui ne sont pas liés à la collision sont nécessaires ils pourront être proposés aux clients. »
Les carrossiers professionnels intéressés par cette formation peuvent contacter directement Luc Fillion au 514 893-0198.